TEXTES - Sophie

 

 

Souvenirs de Sophie

II

L'école

 

 

 

Par Fred Pody.

 

 

XVI

Jeux intimes

 

Dimanche, la matinée était libre. La journée s'annonçait particulièrement chaude. Une promenade avait été prévue pour toute l'école cet après midi, mais avec la chaleur annoncée, elle sera probablement annulée.

Delphine me dit qu'elle essayerait d'organiser cette promenade en fin d'après midi, ou mieux, en début de soirée, quand la chaleur se fera moins étouffante. Ces promenades étaient toute une organisation. Avec nos robes, nos dessous réglementaires, nos hauts talons et nos corsets, ont ne pouvaient pas marcher sur de grande distance. Aussi, ces promenades dominicales étaient faite en calèches. C'était un convoi de cinq calèches qui devait nous transporter pour ensuite faire quelque pas dans la campagne. Souvent, nous ne marchions que sur une distance d'une centaine de mètres, au plus. Au delà, l'épuisement, l'essoufflement n'était plus supportable.

Delphine ne m'avait pas encore resserrée. J'en profitais pour rendre une visite à mon petit chéri.

André était heureux de me voir, il devait s'ennuyer ferme, seul dans ces sous-sols.

- Regarde. Me dit-il. Je n'ai pas essayé d'enlever le corset. Il me serre beaucoup, mais a condition de ne pas trop m'agiter, je commence à le supporter.

- Bravos mon chéris. J'étais certaine que tu y arriverais. Mais ne crie pas victoire trop tôt. Le plus dur est à venir. Ce sont les derniers centimètres qui seront les plus difficiles à gagner.

Je m'approchais de la cage, il me pris par la taille au travers des barreaux, Ont pouvaient se caresser, s'embrasser, mais pas beaucoup plus. Pourtant le désir montait en moi, un désir plus fort, plus impérieux. Mes jeux érotiques avec mes amies n'avaient pas la même force. Je voulais sentir des bras puissant me pétrir sans ménagement. J'adorais la douceur de mes compagnes, mais maintenant, il me fallait une relation plus vigoureuse, presque brutale et sexuel, simplement sexuel. André pouvait me donner ce que je désirais profondément. Il pourrait sans ces barreaux, sans cette cage… Il fallait qu'il sorte, que l'ont se rejoigne, que l'ont face vraiment l'amour, qu'il me prenne, Je voulais son sexe… En moi...

Cette cage nous interdisait cette relation que je désirais tellement, à en être malade. Lui aussi voulait me rejoindre, je le savais, je le voyais…

- Je sortirais de cette cage. Me dit-il. Je te désire tellement. Quel qu'en soie les conditions, les épreuves ou tous ce que pourra inventer ta tante et tes amies, je te rejoindrais, et ont s'aimera.

- Oui. Ont s'aimera. Tu seras doux, je suis encore vierge. Tu me prendras le premier, ce sera mon cadeau. Mais je veux que tu soi à moi. Tu seras mon homme, mon tendre chéri, mon jouet sexuel …

André était rouge comme une pivoine. Il m'embrassa avec fougue, un baiser passionné. Nos langue se caressaient, s'enlaçaient, se cherchaient… Ma main recherchaient son sexe, que je trouvait dur, tendu vers un désir impossible à cacher, impossible à réaliser.

- Caresse le. Me demanda André.

- Oui… mais moi…

Je m'étais un peu séparée de lui, le regardant, regardant son sexe tendu, vibrant de désir. Et voyant également une boite sur la table, contre les barreaux. Une boite que m'avait décrit Delphine, une boite contenant une collection… de godemichés…

- Tourne toi ! Lui demandais-je. Voila l'exercice spécial que je t'avais promis.

J'ouvris la boite, il y avait 5 godemichés, rangés par taille. Je pris le plus petit, et le lubrifiais avec le contenus de la fiole dans la boite. Je suivais ainsi les instructions que m'avait suggérées Delphine.

Je passais ma main gauche entre les barreaux, Ma main lui caressait les hanches, puis je m'approchais de son sexe tendu, je le pris dans ma main, et le caressait doucement. Il se laissait faire, sa respiration devint plus rapide, je le caressais encore, serrant son sexe un peu plus. André réagissait en essayant de reculer vers moi, bloqué par les barreaux. Il bougeait de plus en plus et sentant qu'il allait bientôt partir, je pris le gode, je lui caressais l'anus avec, de plus en plus insistante, il ne se dérobait pas et alors, une forte pression, il entra en lui, d'un seul coup. Il cria… et se mit à éjaculer devant lui, moi, j'agitais le gode dans tous les sens, le faisant tourner, l'agitant d'avant en arrière. Après son éjaculation, je lui enfonçais le gode le plus profond possible, et je l'obligeait à se retourner, à m'embrasser, me caresser avec le gode toujours en lui. Cette petite aventure m'avait terriblement existée, mais André ne pouvait pas me donner du plaisir, J'étais incapable de me déshabiller seule, et encore moins de me rhabiller, avec tous ces jupons, mon corset qui était comme le sien cadenassé. Je regardais ce gode avec envie, mais pas pour l'arrière, ho non. Il me fallait faire quelque chose, vite, une douche froide ou… Retrouver Delphine, elle avait la clef de ma ceinture.

André me regardait étonné. Il passa sa main sur ces fesses et.

- Non !!! Ne l'enlève pas ! Garde le en toi, je dois partir. Pense à moi si tu t'en sers.

Il me regardait de plus en plus ahuris.

- Enfonce le encore plus.

Et je partis le plus vite possible. Au rez-de-chaussée, je me dirigeais vers les appartements de Delphine, juste à coté de ses ateliers de corseterie. Elle était seule dans son salon. Je lui sautais au cou.

- Ho Sophie ! Que t'arrive t-il ?

- Delphine, tu m'aimes ?

Je lui racontais ce qui s'était passé avec André. Le désir qui me brûlait. Mes envies bridées par mes multiples couches de vêtements, et mon corset cadenassé, Et le plaisir que j'avais donné à André sans qu'il puisse m'en donner. Je lui parlais du gode que je lui avais enfoncé. Le plaisir que j'avais eu en le masturbant, et le terrible manque que je subissais. Je lui dis aussi, le désir que j'avais de faire l'amour avec elle.

- Ho que de choses ! Viens, suis moi dans ma chambre, moi aussi je te désire. Cela ne nous empêchera pas de vouloir faire l'amour avec un homme, de temps en temps...

Delphine m'entraîna dans sa chambre, Elle me déshabilla, m'enleva ma ceinture métallique, et me coucha sur le lit. J'avais encore mon corset. Delphine me fit coucher sur le ventre, me délaça mon corset, et le remplaça par un petit corset court qu'elle entrepris de me lacer très serré, plus encore que pour le soir.

- Je suis sure que tu ne fais plus que 42cm. Me dit elle.

- Tu es dure avec moi.

- Je veux faire l'amour avec toi, mais uniquement si tu es serrée à la dernière extrémité. Rassure toi, je te libèrerais juste après.

Elle se déshabilla également, ne gardant qu'un petit corset encore plus serré que le mien.

J'avais besoin de ces caresses, de lui offrir mes seins nus. Delphine me fit partir en me léchant mon entre jambe, mon petit bouton de plaisir.

Elle sorti comme par magie, un godemiché, plus gros que celui que j'avait introduit dans… André.

- Delphine, j'en ai envie, mais je voudrais être déflorée par André.

- Mais bien sur ma chérie. Celui là est pour moi. J'en ai un plus petit, si tu le désire, pour t'amuser par derrière. Quelques pensionnaires prennent beaucoup de plaisir ainsi, tout en préservant leurs "Jolie fleur précieuse".

- On peut vraiment prendre du plaisir par derrière.

- C'est différent, plus âpre, surtout les premières foix. Certaines adorent et d'autres pas du tous.

Je pris le gode, et entrepris de lui caresser les grandes lèvres.

- Humm… Oui… pénètre moi, doucement.

Et je poussais lentement le gode dans son vagin.

- Fait le bouger…

Je le fis bouger dans tous les sens, très lentement, poussant le gode de plus en plus profondément en elle. Sont plaisir montait. Elle était belle en jouissant. Rayonnante et tellement désirable. Delphine se cabra, elle prenait son plaisir, je lui caressais les seins, les hanches, sa taille étranglée par le minuscule corset. Je l'embrassais, Je… elle était à bout de souffle, tendre et heureuse.

Elle était maintenant immobile sur le dos, me regardant avec tendresse, Le gode toujours en elle.

- Tu est merveilleuse avec un gode en main. Me dit-elle Comme tu ma fais jouir. Je t'aime tendrement. Mais toi, tu n'as pas encore pris beaucoup de plaisir…

Oui, j'avais le don, aujourd'hui, de faire jouir les autres mais pas moi.

- Delphine, j'ai vraiment envie. Je n'en peux plus de désir. André et toi, maintenant ? Mais moi aussi je veux être prise, jouir dans tes bras. Je t'en prie, ne me laisse pas.

- Si tu le veux, je peux te donner du plaisir sans te déflorer. Mais accepte-tu le plaisir à l'envers ?

- Tous ce que tu veux. Je suis trop excitée. J'ai trop envie.

Elle m'embrassa tendrement.

- Je serais très douce avec toi. Laisse toi faire.

- Oui ma chérie, aime moi.

- Met toi à quatre pattes au milieux du lit. Baisse les bras, ta tête sur le coussin, et garde tes jolies fesses bien en hauteur. Oui Comme cela. Ecarte un peu les cuisses.

Delphine se plaça derrière moi, contre mes fesses, elle se pencha en avant me recouvrant et entrepris de me caresser le bout de mes seins. Elle m'embrassa sur la nuque en relevant mes longs cheveux. Je sentais ces mains descendre plus bas, sur mes hanches, et ensuite sur mes fesses, puis mes seins et encore mes fesses. Ses doigts s'insinuaient dans la raie de mes fesses, il me massaient mon entrée la plus étroite, son autre mains entre mes jambes, m'entrouvrait mon sexe humide, elle cherchait mon clitoris, quelle massait ensuite entre ses doigts délicat. La chaleur me montait de plus en plus, Delphine n'arrêtait pas. Je sentis ensuite quelque chose de plus dur contre mon anus. Quelque chose qui essayait de s'introduire en moi, en me caressant. Quelque chose qui c'était introduit lentement, distendant mon anus. Quelque chose qui me brûlait dans mes fesses, la chose bougeait lentement en moi, Mon clitoris devenait brûlant, comme mon anus. Le plaisir montait lentement avec les caresses de mon clitoris et de mon anus. Puis soudain une vague de jouissance me submergeât, le gode enfoncé à fond, sa main pressant mon sexe. Il y eu comme un reflux, suivit par une deuxième vague de jouissance. Delphine avait lâché mon sexe et le gode, elle tirait comme une folle sur les lacets de mon corset, une troisième vague encore plus forte, plus intense au moment ou ma taille cédait sous la pression du corset, resserré brutalement. Je m'affalais, immobile, les bras en croix, sans bouger. Sentant les derniers reflux de plaisir décroître lentement. J'étais en nage, j'étais heureuse, comblée. Delphine s'était couchée à mes coté, elle continuait de me caresser plus tendrement. Elle m'embrassa, et me chuchota doucement.

- C'est un plaisir intense de te faire l'amour. Il est rare de rencontrer quelqu'un réagir aussi merveilleusement.

- Ma tendre Delphine, comme tu m'a aimée. Tu es merveilleuse. Je t'aime tellement.

Ont resta ainsi, sur le lit, cote à cote, émerveillées de ces instants magiques.

Ont resta ainsi plus d'une heure, à discuter, à se caresser, et s'embrasser voluptueusement.

J'étais merveilleusement bien, auprès de Delphine, mais je commençais à ressentir des crampes dans mon ventre. Je demandais à Delphine.

- Tu es sure que ce petit corset est bien adapté. Il commence à me faire mal.

- Ho ! Le corset ! Excuse moi, je l'ai complètement oublié. Il est beaucoup trop serré. Je te l'ai fait porter à seulement 42cm pour faire l'amour. J'adore faire l'amour en ayant le souffle très limité. C'est pour cela que je me suis serrée plus fort et que je t'ai fait porter ce corset avec seulement 42cm de taille, mais je te l'ai encore serré plus, quand tu jouissais.

- Oui, tu m'as vraiment écrasé le ventre à ce moment là. Mais c'était délicieux, je pense que le fait de me serrer encore plus, m'a fait jouir plus longtemps.

- Oui mais maintenant il faut le desserrer. Mais avant, je veux connaître ton tour de taille.

Delphine pris un mètre ruban et me mesura.

- Bon sang, comme je t'ai serrée. Tu ne fais plus que 40cm et demi. Je comprends qu'il soit aussi douloureux. Tourne toi, je vais te délacer un peu. 43cm, comme pour le soir.

Mon petit corset, devint moins dur, et me permis de me détendre un peu. Je crois bien m'être endormie au coté de Delphine.

Je ne retournais dans les sous-sols que cinq jours plus tard. André était couché sur son lit, il se retourna rapidement, mais resta assis sur le lit.

- Sophie… Je… Je ne m'attendais pas à te voir ce matin.

André restait assis sur son lit, les jambes repliées.

- Pourquoi reste-tu assis ? Mais que porte tu aux pieds ?

- C'est rien… je me suis blessé au pied, le sol est très irrégulier et il y a des pierres coupantes.

- Mais tu portes des bottines à talon ?

- J'ai besoin de chaussure, en plus, la pierre est vraiment très froide. Mais elles ont toutes des hauts talons. C'est les plus bas, que j'ai trouvé.

- Mon chéri, il y a un règlement dans cette institution. Les chaussures plates sont interdites. Tu devrais le savoir ! C'est écrit dans le gros livre sur ta table. Lit le règlement et tu évitera ainsi beaucoup de problèmes.

- Mais Sophie, je n'ai jamais porté de telles chaussures, ce sont seulement les filles qui portent des hauts talons.

- Tu portes bien un corset ! Pourquoi pas des hauts talons !

- Oui, mais le corset, je ne peux pas l'enlever, avec la chaîne que tu m'a cadenassé autour de la taille.

- Met toi debout et marche un peu.

Il se mit debout.

- C'est haut !

- Mais non, dans un quart d'heure, tu n'y penseras même plus. Ils ne sont vraiment pas hauts du tous. C'est presque une chaussure pour homme.

- Je n'ai jamais vus un homme avec des talons.

- Quel talon ! Les miens sont hauts, mais pas ceux là. Ils font à peine 6cm. Allons ! Marche un peu, que je me rende compte.

Il avança, d'un pas hésitant, pas très à l'aise. Mais il avança, il marchait sans trop de difficulté.

- Viens m'embrasser mon chéri.

Il s'avança vers moi.

- Ce serait bien mieux si tu avais la même taille que moi, ou même un peu plus grande. Avec tes petits talons, c'est mieux, mais il te manque encore quelques cm. Je préférerais lever la tête pour t'embrasser plutôt que de devoir me baisser.

- Mais Sophie, ont a la même taille. Si tu portes des talons hauts, comment pourrais-je être plus grand que toi ?

- Je ne sais pas mon chéri. Je ne sais pas… Enfin à part porter des talons encore plus hauts, mais comment faire…

Je l'embrassais encore, par envie et pour le conforter dans ses choix. Il était sur la bonne voie. Il ne fallait surtout pas le brusquer et encore moins l'humilier, non il fallait que je l'accompagne doucement vers une lente transformation. Il fallait que cela, lui soit le plus naturel possible, que cela soit simple et évident. Cette école était parfaite pour lui. Pas de liens avec l'extérieure, un univers uniquement composé de femmes. Une coupure totale avec tous ce qui pouvait avoir une connotation masculine. Je décidais dorénavant de ne plus l'appeler par son nom, mais par… Il me faudra lui trouver un nom féminin, pas tous de suite, ne pas brûler les étapes. Pourquoi pas mon chéris, ou mieux mon bijou, en attendant de trouver mieux, oui mon Bijou, c'est mieux que André

- Dit moi, mon Bijou, cela fais combien de temps que tu porte ce corset ?

- Tu le sais très bien. Me dit-il. Il y a juste deux semaines que je suis enfermé dans cette cage.

- Tu sembles bien supporter ton corset. Je pense qu'il est temps de le resserrer, si non, tu n'arriveras jamais à passer la porte étroite.

- Mais ça me serre trop !

- Mais non, tu ne sais pas encore ce qu'est un corset vraiment très serré. Tu ne le sais pas, mais bientôt, tu le sauras. Tourne toi, le dos contre les barreaux !

Il se retourna docilement, et me présenta son dos. Je défis les nœuds de ces lacets, et je lui demandais de souffler, de se vider les poumons et de garder son souffle bloqué. Il souffla, profondément et quand il fut au bout de son souffle, je tirais le plus fort que je pus sur les lacets. Sa taille se réduisit encore, les deux bords du corset se rapprochaient. Je l'entendis se plaindre faiblement. Je m'appuyais contre les barreaux comme je pus, limité par mes entraves, nom propre corset et mes innombrables jupons. Ainsi, bien calée, je tirais une deuxième fois sur les lacets, plus fort encore, beaucoup plus que j'avais imaginé. La vision de son corset qui lui étranglait la taille, m'avait décuplé mes forces. Le pauvre, n'arrivait même plus à se plaindre, tellement je l'avais serré dans son corset.

Je dus me reposer un peu, reprendre mon souffle, avant de retendre la chaîne cadenassée autour de sa taille.

André ne bougeait plus, il restait appuyé contre les barreaux. Lui aussi devait reprendre son souffle. Je mesurais sa nouvelle taille. Merveilleux, je lui avais fait perdre deux autres centimètres, des cm de plus en plus difficile au fur et a mesure que son corset était plus serré.

C'est avec un souffle limité que je lui annonçais son nouveau tour de taille

- Bravos mon Bijou… Tu ne fais… plus que… 61cm. Ouff. Tu m'a épuisée, j'ai du fournir un effort terrible pour te serrer ainsi.

- Sophie… C'est terrible… Je dois m'asseoir… Ou plutôt, me coucher… Je respire difficilement… Ho Comme tu m'as serré… Je me sens tellement faible…

Et il s'écarta des barreaux, pour s'approcher du lit en chancelant sur ces talons, et surtout avec sa nouvelle taille, une taille qui commence à devenir intéressante, bien marquée, plus fine que certaine jeunes fille…

- Je dois me sauver, les cours reprennent dans une demi-heure, et je dois faire resserrer mon corset avant. Je reviendrais plus tard. Garde tes chaussures. Ne prend pas froid. Elles te vont parfaitement, et ta taille commence à devenir… intéressante.

Je remontais aussi vite que mon souffle durement limité me le permettait. Heureusement, Delphine m'attendait, pour resserrer rapidement mon corset avant de monter dans la salle de classe. Les visites au sous-sol, étaient difficiles à organiser entre deux cours, et sans que personne ne soie informé de la présence d'André dans la cage. J'aurais aimé en parler avec Gwendoline et Solange, mais ma tante avait exigé le plus grand secret.

Je laissais André mijoter dans son corset durant quelques jours. Il ne faisait plus que 61cm de tour de taille, mais c'était encore loin des 53cm exigé par ma tante Florence. André était enfermé dans sa cage depuis le dimanche 21 juin, cela fait trois semaines. Je ne suis vraiment pas sur, qu'il réussisse à se réduire la taille à 53cm dans le délais donné par ma tante. Il devra sortir de cette cage pour le 20 août, dernier délai. Sortir par la porte étroite, ou sortir définitivement du domaine. Je ne voulais pas imaginer cette dernière solution. Je vais demander à Delphine, de me conseiller pour son entraînement. Il doit absolument réussir à passer cette porte étroite.

Vendredi 10 juillet, il commençait à faire très chaud, et j'enviais André dans la fraîcheur du sous-sol, quand à moi, j'étouffais avec mon terrible corset et mes multiples couches de sous-vêtements. Le règlement était stricte, chaleur ou pas, il n'était pas question d'alléger notre tenue, ou de porter des corsets plus léger, plus cours et moins serrés.

Fin de la journée, et déjà la fin du cours, donné par l'étonnante Madame Decaylus, qui nous faisait aimer les corsets, leurs évolutions, à travers les ages, pour atteindre presque une perfection à notre époque. Cette dame me fascinait, elle n'était pourtant pas très belle, et surtout assez âgée, mais sa silhouette était vraiment époustouflante, et spéciale, attirante malgré sa rigidité et sa cambrure étonnante. Une silhouette toute en courbe sinueuse, et cet étonnant étranglement de la taille, une taille terriblement étroite et haute, divisant parfaitement le corps en deux parties. Les fesses en arrières, et en haut, le buste projeté très en avant.

A la fin du cours, Madame la Surveillante Générale entra et nous informa au sujet d'une épreuve

- Mesdemoiselles, dans deux semaines, commencera une épreuve spéciale. C'est une épreuve par équipe. Une épreuve qui pourrait être considérée comme un jeu, avec un but à atteindre. Cependant, cette épreuve sera notée. Divers point pourront être marqué durant l'épreuve, mais sachez, que le fait d'atteindre le but de l'épreuve, vous permettra de doubler les points que vous aurez gagnés. Il y aura un groupe chaque samedi, qui passera l'épreuve. Le quatrième samedi, c'est-à-dire le samedi 15 août, quant le quatrième groupe l'aura passé, une soirée sera organisée en l'honneur du groupe vainqueur. Durant cette soirée sera également récompensé le groupe ayant, en moyenne, la plus petite taille. Sera également élue Princesse de l'école des Sylphides, l'élève ayant la taille la plus fine de toute l'école.

Il y eu un brouhaha de commentaire dans la classe.

- Madame la Surveillante Générale ! Demanda Claudia. Quel sera le premier groupe à passer l'épreuve ?

- L'épreuve sera passée dans l'ordre des groupes, Le premier groupe, C4P "Club des 4 Parisiennes" passera dans deux semaines, ensuite le groupe LSP "La Société Parisienne", ensuite, ADI "L'Association des Indépendantes" et enfin le groupe MLC "Magnifique, Lumineuse et Charmante".

- Madame la Surveillante Générale ! Demanda Coralie. Mon groupe passera en premier. Mais alors, les autres groupes auront un avantage, s'ils connaissent déjà l'épreuve.

- Aucune autre élève d'un autre groupe ne pourra assister à l'épreuve. Cette épreuve sera passée en secret. Si un groupe est informé de ce qu'il s'y passe, c'est que l'une d'entre vous n'aura pas su tenir sa langue. Je vous rappelle qu'il est de votre intérêt de ne rien dire à celles qui ne sont pas encore passées.

- Madame la Surveillante Générale ! Demanda Aurore. Où se passera cette épreuve ?

Dans le jardin face à la terrasse. Durant l'épreuve, les autres élèves seront dans cette classe. Pour informer celles qui l'ignoreraient, aucune fenêtre de cette classe ne donne sur le jardin.

Il n'y eu plus de question et Madame la Surveillante Générale, conclu.

- Bien que cette épreuve ne vous face pas oublier les autres cours et notamment de maintint. N'oubliez pas également l'élection des tailles de guêpe. Ne vous relâchez pas sur le laçage de vos corsets. Bonne soirée Mesdemoiselles.

Et elle partit.

A la sortie de la classe, ont se réunit Gwendoline, Solange et moi, dans la chambre de mes deux tendres amies. Le premier groupe passe dans deux semaines, nous passerons en dernier dans cinq semaines. Ont aura donc le temps de nous préparer, mais nous préparer à quoi ?

Ont eu beau débattre, imaginer, nous creuser les méninges, rien dans le discourt de la Surveillante Générale, ne nous mettait sur la piste. La seul inquiétude : C'était une épreuve par équipe, et notre groupe était le seul de 3 membres. Il nous faudra également penser à nous réduire encore plus nos tailles. Je voulais absolument, que notre groupe reste le groupe ayant les tailles les plus fines, les plus extraordinairement étroites. Je savais pouvoir supporter un corset encore plus serré, mais Solange et surtout, Gwendoline, le voudront-elles ?

 

 

 

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(Histoire parallèle) Histoire d'A, L 2, Ch. VI

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