TEXTES - Sophie

 

Souvenirs de Sophie Livre III

 

Par Fred Pody.

II

Une liaison inattendue

 

Delphine vint nous rendre une visite, dans la chambre de Gwendoline et de Solange. Ont avait pris l'habitude de nous réunir avant de se coucher. Nous étions toutes les quatre présentes. Même Mademoiselle A était avec nous, bien que je savais que Delphine et Caroline, ne tarderaient pas de l'emmener pour son coucher spécial.

Delphine nous dit rapidement.

- Je dois vous prévenir, j'ai fait un bilan des tours de taille de toutes les élèves de l'école. Votre groupe est dans une très mauvaise position. Actuellement vous êtes seulement troisième.

- Troisième ! C'est une catastrophe, nous étions premières avant l'arrivée de Mademoiselle A. Dis-je

- Tu ne peux pas la serrer plus, c'est la seule d'entre nous à faire plus de cinquante cm de taille. Dit Gwendoline.

- Je vais resserrer son corset ce soir, elle passera à 52cm. Mais vous devez savoir, qu'elle c'est déjà considérablement réduite sa taille. Elle est beaucoup moins mince que vous trois. Je pense qu'elle ne pourra pas faire plus. Nous dit Delphine.

Il ne reste que trois jours, nous étions toutes au maximum. Il est certain que l'ont ne peut pas être première, mais de là, à être seulement troisième.

- Dit moi, Delphine, quel est le résulta des autres groupes ?

- Je ne devrais pas vous le dire, mais bon; comme vous vous en doutez, le groupe C4P est en tête avec 45,375cm de moyenne. Le groupe LSP est loin derrière avec ces 50cm tout rond.

Ont riaient toutes de ce groupe, elles voulaient ressembler au groupe C4P, mais elles étaient rejetées, car trop éloignée des canons de beauté du groupe C4P. Ont riaient toutes de leur grosse taille… sauf Mademoiselle A.

Delphine continua.

- Le groupe ADI est en deuxième position avec 46,250cm de moyenne et vous, vous êtes juste derrière avec 46,375cm.

Ont étaient proche, mais toutes au maximum.

- Je suis désolée, mais je dois faire coucher notre amie, mademoiselle A. Bonne nuit mes chéries.

Et Delphine sortit, accompagnée de Mademoiselle A, qui la suivait à petit pas. Elle avait maintenant une démarche beaucoup plus élégante. Que de progrès en si peu de temps. Elle se déplaçait, en gardant les genoux serrés l'un contre l'autre et en faisant froufrouter délicieusement ces jupons autour de ces chevilles. Ma douce demoiselle A, devenue si délicate, si gracieuse. C'est comme si elle avait toujours été ainsi, en robe et hauts talons, la taille fine, bientôt encore plus fine. Elle était si naturellement féminine, que j'avais l'impression qu'elle était une amie d'enfance et non autre chose.

Le lendemain, après les cours de l'après midi, je sortis de ma chambre, pour rendre une visite à mes deux tendres amies. Juste avant d'arriver dans leur chambre, Coralie et sa clique me barraient le chemin.

Coralie me toisait et me dit avec un mépris évident.

- Bonjour Sophie, tu fais partie du groupe des grosses ? Ta tante exige que toutes les élèves se réduise la taille et toi, tu imagine peut être que tu n'est pas concernée.

- Je suis plus mince que toi, et moi au moins, je ne suis pas ridiculement petite. Laisse moi passer, j'ai autre chose à faire, que d'écouter tes élucubrations.

- Petite pimbêche ! Ma famille est de haute noblesse, et plus riche que la tienne. Ma mère n'a pas été obligée de m'abandonner dans le caniveau.

Cette petite vache, m'insulte ainsi que ma famille. Je lui sautais dessus, des jurons fusèrent de part et d'autre.

Elle me gifla, je l'attrapais par son poignet au moment ou elle voulus recommencer, et je la repoussait, mais elle s'agrippa aux plis de ma jupe, elle m'entraîna dans sa chute. Je me retrouvais étendue par terre, couchée sur elle

C'est à ce moment que la Surveillante Générale nous surpris.

- J'en ai assez de vos disputes !

J'étais toujours couchée sur Coralie, mais je n'arrivais pas à me lever. Mes jupe et surtout, mon corset trop serré, m'empêchaient de me relever. La Surveillante Générale dit en se moquant de nous.

Je voie que vous ne pouvez plus vous séparer. Mais de là à vous coucher ensemble dans le couloir… serais-ce de l'amour ?

Ont étaient toujours l'une sur l'autre, sans pouvoir bouger, comme ligotée dans nos robes et nos multiples jupons.

- Bien, puise que vous ne voulez pas vous séparer, je vais vous donner entière satisfaction.

Et se retournant vers deux autres surveillantes. Mesdemoiselles, Relevez ces deux jeunes filles, et suivez moi dans mes appartements.

Ont fut entraînées dans le couloir, à l'opposé de la salle de classe, se trouvait les appartements de la Surveillante Générale. C'était la seule employée de l'école, qui habitait cet étage. Toutes les autres surveillantes et tous les autres employées de maison, logeaient au troisième étage.

Dans ces appartements, la Surveillante Générale, ouvrit une armoire et en sortit un objet métallique, brillant, épais et sans doute très lourd. Deux demi-cercles réunis ensemble et comme tordu, vrillé. Entre ces deux demi-cercles, il y avait au dessus, une épaisse tige. Un cylindre d'au moins cinq cm de diamètre et long de dix à quinze cm. Elle était fixée à la pièce aux deux demi-cercles, par une tige verticale.

Les deux Surveillantes, me tenaient par les bras, pendant que la Surveillante générale s'approchait de moi avec ce bidule. Elle me fit ouvrir la bouche et m'introduisit le cylindre, l'enfonçant jusqu'au fond de ma gorge, jusqu'à ce que, l'un des demi-cercles, entoure ma gorge. Je faillis bien m'étrangler, quand la tige fut enfoncée au fond de ma gorge, déclenchant des hauts le cœur. La Surveillante Générale ajusta un autre demis cercle dans ma nuque, et quand elle le fixa, je dus incliner ma tête, mon cou étant forcé suivant la torsion de la pièce métallique. J'étais muette, une énorme pièce lourde fixée au cou, la bouche largement ouverte sur le cylindre et la tête forcée à se pencher. Je portait un lourd carcan, qui me tordait le cou, et me maintenait un bâillon de métal dans ma bouche largement ouverte. Coralie me regardait avec appréhension. Nous seront toutes les deux punies, et cela, elle le savait parfaitement. Le poids du carcan de fer, pesait sur le devant. Les surveillantes me lâchèrent et je pus le soutenir avec mes mains. Le collier avait été boulonné, avec une clef anglaise. La Surveillante Générale, se retourna vers Coralie.


- A nous deux Mademoiselle. Approchez !

Elle entraîna Coralie face à moi, et me demanda de me baisser.

Elle obligea Coralie, à s'enfoncer l'autre coté du bâillon dans sa bouche, face à moi. Elle la poussa jusqu'à ce qu'elle se mette à s'étrangler, jusqu'à ce qu'elle aussi, elle ait son cou, prit dans le deuxième demi-cercle. A ce moment, nous étions, Coralie et moi, face à face, la tête inclinée, nos lèvres en contact, tout autour du double bâillon. La Surveillante Générale, ferma son collier en le boulonnant comme le mien. Nos positions, donnaient l'impression que l'on s'embrassait sur la bouche. Impossible de s'écarter l'une de l'autre. Nous étions boulonnée ensemble dans un long baisé. Nos lèvres pressées l'une contre l'autre. Je sentais son parfum, sa chaleur. Ont se regardaient, les yeux dans les yeux, si proches et si ennemies…

- Comme elles sont devenues gentilles. Persifla la Surveillante Générale. Et si silencieuses. Mesdemoiselles, ce double carcan, va, j'en suis persuadée, vous rapprocher, et vous permettre de vous apprécier mutuellement. Vous porterez ce carcan durant deux jours. Vous viendrez me voir pour vos repas en commun, mais vous resterez attachée ensemble dans un long et tendre baiser durant ces deux jours.

- Mmmmm Fut notre déclaration commune Coralie et moi.

- Parfait. Maintenant sortez !

Et ont sorti, ensemble, moi penchée sur le visage de Coralie et elle tendue vers moi, comme en voulant m'embrasser, si ce n'est que l'ont cherchaient toutes les deux à s'écarter l'une de l'autre. Mais le carcan nous obligeait à nous embrasser sur la bouche, sans interruption.

Gwendoline et Solange, nous attendaient devant la porte des appartements de la Surveillante Générale. Elles furent horrifiées en voyant le double carcan qui me liait à Coralie, bouche contre bouche.

Elles se mirent à protester, contre ce procédé cruel. Elles furent très virulentes, au point de fâcher la Surveillante Générale qui leur annonça.

- Mesdemoiselles, je sens bien que vous êtes solidaire de votre amie. Aussi, je vais vous mettre en accord avec votre discourt.

Elle fit signe à ces deux aides, qui les amenèrent dans ces appartements.

Tous ces cris avaient attirés les autres élèves de l'école, et il y eu un rassemblement autour de nous.

Certaine se moquait de nous, avec un plaisir certain. Voir Coralie, la fille de haute lignée et Sophie la plus fine taille de l'école, et ennemie déclarée, forcée de s'embrasser sur la bouche. Mais d'autre nous plaignaient, ou s'inquiétaient de notre sort. Toutes nous entouraient et nous, ont étaient liées ensemble sans espoir de se séparer, moi pliée en deux, penchée en avant et elle cambrée, le tête relevée de force vers la mienne.

Il y eu des remous, des mouvements. Delphine, Caroline et Mademoiselle A s'approchaient de nous et dans le même temps, Gwendoline et Solange, attachées ensemble par le même carcan, attachées et s'embrassant avec une énorme différence, elles avaient la même taille, et le baiser forcé ne les gênaient pas, elles se tenaient par leur minuscule taille, comme deux amoureuses. Mademoiselle A fit grise mine en voyant sa tendre amie Solange, dans les bras de Gwendoline. Moi aussi, j'aurais préféré être attachée au cou de Gwendoline. Mais manifestement, la Surveillante Générale, voulait nous punir, en exacerbant les jalousies des une et des autres.

Il fallait partir, nous éloigner de cette foule, cacher notre humiliation, mais comment lui dire, bâillonnées comme nous l'étions. J'essayais d'entraîner Coralie à l'écart, mais elle résistait. Je fini par abandonner et me laisser entraîner vers sa chambre. Coralie était une peste, mais elle était vraiment très belle, et son parfum enivrant.

Sa chambre était la plus éloignée, au fond du couloir ouest. C'était une des chambres de luxe, avec vue sur les jardins, réservée aux élèves fortunées. Ont dut faire tout le long couloir en marchant tantôt en crabe tantôt à reculons, mais toujours bouche contre bouche, nos lèvres réunies en un baiser forcé. Ces amies, firent un écran, et empêchèrent les autres élèves de nous suivre et de contempler notre humiliation.

Ont fini par se retrouver seuls dans la chambre de Coralie. Il fallait bien que l'on s'organise pour la nuit. La camériste de Coralie entra. Et demanda à Coralie, si elle voulait être préparée pour la nuit. Coralie ne pouvait répondre que en clignant des yeux, pour acquiescer ou non, aux propositions de la camériste.

Elle s'occupas de nous deux, en nous déshabillant, mais en nous laissant nos corset et nos pantalons de dentelle.

La camériste nous regarda sans savoir quoi faire, mais ont ne pouvaient pas lui parler, et devant notre gène mutuelle, elle décida de nous souhaiter une bonne nuit, comme si de rien n'était et elle parti.

Ont étaient seules dans la chambre de Coralie. C'était étrange, mais maintenant, elle était calme, ne cherchant plus à s'imposer, ou à se battre. Elle me fit un signe en direction de son cou. Le carcan devait sûrement lui faire mal, en l'obligeant à garder la tête très relevée. Elle me désigna le lit, et elle m'entraînait doucement. Ont se coucha dans une position nettement plus confortable. Face à face, sans être obligée de me courber en deux et pour elle, sans avoir le cou cassé en arrière.

Ses yeux dans les miens, me troublaient, leurs profondeurs, me faisaient envie. Comme elle était proche. J'entendis comme un appel étouffé, mais doux, son visage si près du mien, comme jamais auparavant. La chaleur de son corps contre le mien. Je posais une main sur le creux de sa taille si fine, si durement corsetée, si attirante. Elle ne me repoussa pas, non. Je la sentais se serrer contre moi, sa poitrine contre la mienne. Une chaleur m'envahi, encore accentuée, quand je senti sa caresse sur ma joue, ses lèvres se presser plus fort et moi dans un même élan, me serrer contre elle, si menue, si fragile. Je voulais l'embrasser, et je m'approchais aussi loin que le permettait notre bâillon commun. Ont se caressa ensuite avec fougue, sans retenue. Je voulais être elle, sentir ses caresses en moi, sur moi, mon visage, mes hanches ma poitrine et pour elle aussi, lui donner du plaisir, la sentir jouir dans mes bras, contre moi…

Ont ne pouvaient pas se séparer, ont ne le voulaient pas, je ne le voulais plus… Je sentais les moindres spasmes de sa jouissance au travers de notre carcan, de notre bâillon, mais aussi par nos poitrines pressées l'une contre l'autre, par ses cuisses, enlacées autour des miennes et nos mains qui nous exploraient, nous caressaient, nous donnaient tan de plaisir tan de douceur.

La nuit fut fiévreuse, le moindre mouvement de l'une, réveillait l'autre, et nous relançaient dans un tourbillon de caresses, de baiser plus forts encore.

Le carcan nous avait obligée à nous rapprocher, physiquement et sentimentalement… ont s'étaient découverte, et aimée, nous étions amant, amoureuse et pourtant rivale.

Le lendemain, ont se leva, forcément ensemble, face à face. Coralie, me chahutait un peu; Elle cherchait à m'entraîner à danser avec elle. Mais avec ma position courbée, et mon corset qui me contraignait, ce n'était pas facile. Elle me désignât un petit secrétaire. Je la suivis, l'écriture était notre seul moyen de communication, si on excepte nos mains caressantes…

Elle m'écrivit. "Quand nous serons en public, je ne veux pas que l'on se doute de notre relation amoureuse de cette nuit. Agresse moi devant les autres, je saurais que c'est pour donner le change. Je crois bien que je suis amoureuse de toi."

Je lui répondis sur le même papier. "Oui tu a raison. J'ai passé une nuit merveilleuse dans tes bras. Je t'ai vraiment découverte sous un autre jour. Moi aussi, je t'aime. Mais devant les autres, restons comme deux rivales. Ce sera notre secret."

La camériste de Coralie, entra, ce qui mit fin à nos jeux intimes.

Faire notre toilette, sans quitter mon corset, et nous habiller fut compliqué. Ce double carcan était diabolique. Quoi que l'on fasse, ont s'embrassait sans pouvoir se séparer une seule seconde.

Dans le couloir, je retrouvais Gwendoline, embrassant Solange, l'embrassant depuis hier soir, comme moi et Coralie. Elles avaient l'air fatiguées, mais leurs yeux brillaient et elles avaient des regards, l'une pour l'autre, dont l'intensité ne trompait pas. La nuit a dû être chaude, tous comme la mienne avec Coralie. Dans la classe, la position assise était insupportable. Ont devait se faire face, mais nos corset rigide ne nous permettaient pas de se tourner; Pour moi, c'était pire. Coralie était vraiment plus petite que moi. Notre double collier, me forçait à me pencher, ce qui m'était interdit par mon corset. Je finis par lui écrire de s'asseoir face à moi, sur mes genoux. Ce qu'elle fit, la position était beaucoup plus confortable et Coralie très légère.


Le seul, problème, est que cette position, donnait aux autres, l'impression que l'on devaient être très intime. Assise ainsi sur mes genoux, Coralie était pratiquement collée à moi. Cela me plaisait beaucoup, mais j'avais une frousse bleue que les autres s'en rendent compte, Qu'elles dévoilent votre relation amoureuse.

Pour les repas, ont dû se rendre dans les appartements de la Surveillante générale. A chaque repas, elle nous libérait une seule à la fois, avec interdiction de dire le moindre mot. Je dû attendre que Coralie eu finis, qu'elle soit de nouveau attachée et bâillonnée, pour que enfin, la Surveillante Générale me libère, le temps de me restaurer en vitesse et en silence. En sortant, ont croisaient Gwendoline et Solange attachée ensemble bouche contre bouche, comme moi et Coralie. Il y eu des échanges de regards, un soupçon de sourire, malgré le bâillon qui nous obligeaient à garder la bouche grande ouverte, bouchée par ce gros bâillon, cette tige épaisse qui nous remplissait la bouche, et nous imposaient de rester les lèvres en contact avec celles de notre partenaire imposée.

La fin des cours, ont ne descendit pas, mais ont se réfugiât vite dans la chambre de Coralie. Vite… pouvoir se caresser sans retenue, sans le regard moqueur de certaines filles. Vite, comme je voulais l'aimer, comme j'aurais voulus l'embrasser avec ma langue plutôt qu'avec cette grosse barre de métal que l'on nous avait enfoncé au fond de la gorge.

La tête me tournait, quel vertige, tout a changé… Je ne contrôlais pas ma passion pour Coralie. C'est incroyable cette transition brutale de pire ennemie, de rivale absolue, et maintenant, enlacée ensemble, sur son lit, dans un baisé ininterrompus, une passion amoureuse qui me submergeait. Tous cela parce que l'on avait été forcée de passer une nuit ensemble, collée l'une a l'autre. Non cela n'expliquait pas tous, Coralie était vraiment très belle, intelligente, et bien que l'on soie rivale, parfois jusqu'aux insultes, ont se ressemblaient sur beaucoup de point.

Cette deuxième nuit fut chaude, très chaude. Coralie avait une énergie incroyable et moi j'étais dans un état d'excitation comme je n'en avais jamais connus. Malgré nos cous enfermés dans ce bloc d'acier, cette barre qui nous envahissait nos bouches, nous réunissait dans un baiser long, inoubliable. Malgré cette contrainte, ou grasse à elle, nos ébats amoureux, furent épicés, et très très chauds. Coralie, m'entraînait dans des caresses extrêmement impudiques… et jouissives.

Le matin nous surpris dans un état d'épuisement et de bonheur. Nous n'avions plus besoin de nous parler. Un geste, une pression, et ont se comprenait avec des rires étouffés par notre bâillon commun.

Il nous restait 8 heures de punition, 8 heures de plaisir, que l'ont voulaient cacher aux autres élèves.

Dans la classe, il y eu des instants troublants. Coralie, s'était installée sur mes genoux, nos visage fixé face à face. Elle avait réussie à glisser discrètement sa mains entre nous deux, sur ma poitrine, et me caressait aussi discrètement que possible. Je ne pouvais m'empêcher de bouger sur ma chaise, et j'en profitais pour presser mes seins contre les siens. Le midi, ont s'éclipsa, sans manger, pour se caresser en se serrant l'une contre l'autre, en s'embrassant encore plus, au risque de s'étrangler avec notre bâillon commun.

Quand le soir, la Surveillante Générale nous appela pour suspendre notre punition, ce fut presque à regret que l'ont se sépara, tous comme Gwendoline et Solange, qui s'embrassèrent tendrement, sans la contrainte du bâillon, qui leur avait remplis la bouche durant ces trois jours. J'eu une furieuse envie d'embrasser Coralie, de sentir enfin sa langue… Mais je n'osais pas, et je sortis aussitôt des appartements de la Surveillante Générale. Coralie et moi, ont courus vite dans sa chambre avant que quelqu'un ne nous voit, et c'est à bout de souffle que l'ont tomba dans les bras l'une de l'autre, pour enfin s'embrasser librement, comme ont en avaient le désir. Il ne restait que nos corsets et nos multiples jupons pour nous séparer. Quelle douleur de devoir la quitter. Je devais absolument rejoindre mes appartements, retrouver mon terrible corset de nuit, me faire enfermée avec seulement 41cm de tour de taille. 41 douloureux et minuscule cm. Me faire enfermer sans être au coté de mon amour, de ma Coralie chérie.

Je revins par les couloirs, vers ma petite chambre, et ensuite, par l'escalier étroit, je descendis dans mes appartements. J'entrais dans ma chambre, au moment où s'ouvrait la porte de mon salon. Sûrement Delphine qui venait me préparer pour la nuit avec Ninon, ma camériste. Je passais devant le chariot, sur le quel était fixé mon corset de nuit, un corset touts en métal, d'une rigidité à toute épreuve. Il trônait, bien vertical, sans se déformer, comme me narguant. Je savais que je ne pourrais pas luter. Je partais battue, et pourtant, fière de la silhouette incroyable qu'il me donnait. Cette nuit, je serais encore sa prisonnière, cette nuit, il me modèlera douloureusement, et merveilleusement… c'est la magie et les contradictions du corset serré à l'extrême.

- Bonsoir Sophie. Je suis très en retard. Excuse moi, mais j'ai dû m'occuper de Gwendoline et de Solange, et ensuite, il y a eu le coucher de Mademoiselle A.

- Bonsoir Delphine, bonsoir Ninon.

Je ne voulais pas avouer que je rentrais seulement dans mes appartements. J'étais restée très longtemps auprès de Coralie; Le souvenir de mes ébats avec mon amour, me faisait rougir.

Après ma toilette, Delphine approcha le chariot supportant mon corset de nuit. Elle me dit.

- Bien, ont va se rendre compte si tu peux, comme tes trois amies, te serrer plus étroitement.

- Elles ont toutes les trois, réussie à se réduire la taille ?

- Oui ma chérie, ce fut difficile, elles ont vraiment fait un gros effort. J'espère que la nuit ne leurs sera pas trop pénible.

- Je savais qu'elles n'avaient qu'une seule parole.

- Oui, Gwendoline et Mademoiselle A, se sont réduites la taille d'un demi cm. Et Solange a réussi à tenir avec un cm de moins. Elle est sans doute la plus discrète, mais quel courage. Elle était très pâle, quand j'ai noué les lacets de son corset, et elle a dû s'étendre, parce qu'elle se sentait faible, au bord de l'évanouissement.

- Bien, je sens que mon corset de nuit est en place. Je suppose que tu vas me serrer encore plus.

- Tu es déjà bien trop serrée. Normalement, ont n'aurait jamais dû te serrer autant. Mais ta Tante insiste tellement, et toi, tu sembles y prendre goût.

- Mais non!!!. Enfin, c'est vrais que les corsets me donnent une silhouette incroyable, mais… je ne sais pas, tu a peu être raison. L'entraînement intensif que tu me fais subir est quand même très pénible. Pourtant, j'aime bien sentir mon corset me serrer de plus en plus, quant tu tires sur mes lacets, j'aime ce vertige que tu me donnes en me serrant si fort. Je dois être folle…

- Folle de mes corsets. Me dit Delphine.

Elle ferma les attaches de mon corset de nuit. Ensuite, elle actionna les leviers de serrage dans mon dos. Je fus plaquée contre le dos métallique du corset spécial. La pression devint très vite épouvantable, très éprouvante.

Delphine me mesurait la taille régulièrement.

- 42cm ma chérie. Maintenant, il s'agit de voir si tu peux supporter un serrage encore plus important.

Ma taille était dure, compressée dans un étau de baleine renforcée, et se creusant au niveau de mon pauvre ventre. La pression augmenta encore d'un cran.

- 41,5cm. Tu as sûrement la taille la plus fine de toutes les élèves de cette école

Ho je me sentais d'une faiblesse extrême, je me laissais aller et je serais sûrement tombée si je n'étais pas suspendue dans mon corset de fer. Delphine, ne m'entendant pas, passa devant moi et m'inspecta.

- Tu es très pâle. Ont va vite te coucher. Ne lute pas, laisse le corset te modeler, ne surtout pas te tendre contre lui. Tu ne peux pas luter contre de tel corset.

- …

Je n'avais même plus la force de la regarder. Ninon poussa le chariot vers ma chambre. Elle me déposa dans mon lit, comme un paquet inerte. Ne pas tendre les muscles, mais depuis que je portais des corsets 24h sur 24, je n'avais pratiquement plus de muscles abdominaux. J'avais de moins en moins d'énergie, et dans ces moments de nouveau resserrage, j'étais sans force pour luter contre ces compressions extrêmes.

- Je ferais le maximum, pour que vous ne soyer pas avant dernière de l'école. Me dit Delphine. Mais avec Mademoiselle A dans votre équipe, et ces 52cm, ce sera difficile de battre l'équipe ADI. Vous avez presque la même moyenne de tour de taille. La deuxième place se jouera à très peu de différence.

52cm, donc Mademoiselle A, a encore perdu 1cm depuis son épreuve. Elle doit souffrir beaucoup dans son corset. Sa transformation est incroyable, et elle n'a pas encore terminée son apprentissage.

Dans trois jours, nous serons fixées. Plus que trois jours.

 

A suivre...

 

 

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(Histoire parallèle) Histoire d'A, Livre 2, Chapitre II

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