TEXTES - Sophie

 

Souvenirs de Sophie Livre III

 

Par Fred Pody.

VII

Naissance de Rose

 

- Levez les bras Mademoiselle Rose. Dit caroline.

Les deux aides, délacèrent sa crinoline et son bustier.

Rose apparu en jupons... roses.

- Tendez la jambe, Mademoiselle.

Elle tendis la jambe, et son pied apparus par delà ses jupons, il était chaussé de hauts talons d'un rose éclatant et luisant comme la soie.

Caroline se retourna vers le public.

- Mesdames, Mesdemoiselles, tous les sous-vêtement de Rose et tous les accessoires qu'elle porte sont intégralement roses.

Mademoiselle Florence pris la parole.

- Mesdames, Mesdemoiselles, je suis heureuse de vous faire assister à la naissance d'une poupée Rose. Elle sera entièrement vouée à cette couleur. Elle ne portera plus jamais un accessoire, un vêtement, un bijou, qui ne soit pas intégralement rose. Toutes autre couleur lui est définitivement interdite. Mademoiselle Rose, sera Rose de la pointe des pieds à la pointe de ces cheveux.

Il y eu des Hooo dans l'assistance.

Rose était abasourdie, étonnée la bouche ouverte, ne pouvant rien dire, rien exprimer, comme une poupée ne pouvant pas parler.

Je n'avais jamais imaginé une tel transformation, aussi radicale. Rose devint ainsi plus efféminée que nous toutes, efféminée à un point absurde, ridiculement excessif.

Rose ne ressemble plus à une femme, mais plutôt à une jolie poupée décorative.

Tout en elle est trop efféminée, maniéré. Inimaginable pour une femme élégante, uniquement pour une poupée érotique.

Florence, commanda.

- Mademoiselle Caroline, vous pouvez faire venir notre coiffeuse, je veux qu'elle lui face une jolie teinture, Rose bien sur. Ensuite, vous la maquillerez, Je veux un maquillage intense, au rose très soutenu. Ont doit s'apercevoir de l'étrangeté de son maquillage sans la moindre hésitation. Donc, la discrétion n'est pas de mise pour cette poupée rose.

La coiffeuse arriva avec deux aides qui portaient une chaise haute. Elles posèrent la chaise sur l'estrade.

Rose du s'y asseoir, et la coiffeuse lui attacha les poignets aux accoudoirs.

- Je vais vous teindre les cheveux en rose mademoiselle. Dit la coiffeuse.

Ho, je ne pensais pas a une transformation à ce point. Je n'ai jamais vue de femme avec des cheveux roses.

Je laissais Rose a ces problème de coiffure, et je rejoignis Isabelle.

- Viens, suis moi, je vais te présenter mes amie Solange et Gwendoline.

Solange parlait à Gwendoline qui se reposait en s'appuyant sur une colonne décorative.

- Isabelle, je te présente Solange et Gwendoline, mes amies chérie.

Solange fit une révérence, et Gwendoline, seulement un signe de tête. Elle dit en s'excusant

- Enchantée Isabelle, je ne peux te saluer comme je voudrais, mon corset me serre de la poitrine jusqu'au genoux, et je ne peux pas me pencher, ni m'asseoir.

- Ho, je t'en prie Gwendoline. Répondit Isabelle. Je sais parfaitement bien, les problèmes que donne les longs corsets rigides. Sophie m'a expliquée combien tu a été serrée dans ce long corset. Il m'arrive de devoir porter ce genre de corset, serré à la limite de l'évanouissement. Mon amie est très exigeante dans ce domaine.

- J'aimerais me retirer dans ma chambre, et me reposer, mais la soirée n'est pas terminée, et la directrice de l'école, ne permet pas que l'on sorte de la salle de bal.

Deux servantes traversèrent la salle de bal, portant un grand carton rond.

- Venez, suivez moi, je suis curieuse de voir la suite de la transformation de Rose en jolie poupée.

- Voici votre crinoline, Mademoiselle Rose. Dit Caroline.

Une robe s'étalait au fond du carton, elle s'étalait sur deux mètres de large, toute en mousseline et ruban rose. Toutes les nuances de Rose avaient été mariées avec beaucoup de délicatesses.

Rose faisait face à ce monticule de satin et de tulle rose.

Son visage était... étrange, une coiffure volumineuse, avec une lourde franche tombant très bas, aux raz des yeux. Mais surtout, une coiffure d'un rose lumineux et très brillant. Son visage était en accord avec sa coiffure à la couleur étonnante, il était rose, complètement rose, les paupières d'un rose plus soutenu, les joues également. Cela lui donnait une tête surnaturel, complètement artificiel. Rose n'était plus une femme, Rose était une poupée précieuse.

Ont lui passa sa robe, par dessus la tête, ensuite, plusieurs servantes et caméristes lui tournaient autour, ajustant un pli de sa robe, faisant une retouche de maquillage, et la parfumant abondamment.

Rose se tenait debout, immobile, passive.

Les deux servantes, aidées par caroline et la coiffeuse, prirent de longues perches de bois léger, qu'elles placèrent sous la robe. Les quatre ensemble soulevèrent la crinoline avec les perches, et la placèrent au dessus de sa tête, pour la faire descendre doucement, et bien la placer sur ces jupons roses, tenu par les cerceaux de sa crinoline.

Caroline, ajusta la robe, et la fixa par un lacet autour de sa taille corsetée. Ensuite, le bustier, qui se laçait dans le dos, un bustier très décolleté, J'étais étonnée, je devinais une poitrine, au milieu des dentelles et des rubans roses. Pourtant, je connaissais le secret de Rose, mais là... à cet instant... il faisait illusion, ont jurerait qu'il, non je dois dire, qu'elle avait une jolie poitrine, encadrée de dentelles délicates et roses.

Mademoiselle Florence commentait sa transformation en poupée rose et précieuse.

- Vous pouvez remarquer, que le moindre détail, le plus petit accessoire est en rose. De plus, les boutons et agrafes lui sont dorénavant interdits. Tous ces vêtements doivent se fermer par des lacets, et être tendus au maximum, pas de vêtement flottant.

Caroline finit les derniers ajustements. Après le lourd maquillage, le parfum. Elle en inonda les cheveux de Rose, le cou, la naissance des seins. Je sentais l'odeur presque incommodante de son parfum. Un parfum très sucré, entêtant, limite écoeurant.

Et pour terminer, quelque bijoux, des boucles d'oreille très longues, fait de rangs de perles roses, un bracelet de perles roses, ainsi qu'un collier des mêmes perles sur trois rangs.

Florence s'approchât, et pris Rose par la main, la guidant pour un tour d'honneur dans la grande salle de bal. Elle nous fit admirer son nouveau jouet, sa poupée rose si précieuse, si rose en tous, si extravagante, si étrange, si excessivement féminine.

Le bal avait repris de plus belle. Isabelle m'entraîna dans une valse lente et sensuelle. Elle me faisait tourner, et à chaque tour, à chaque instant, je voyais Rose dansant avec des invitées de l'école, un nuage rose sur la piste de danse, une fleur rose, si excessivement ridicule, et si attirante.

Toutes les invitées, voulaient voir Rose de près, Isabelle également. Je l'accompagnait, pour lui présenter la poupée Rose. De près, Rose était encore plus étonnante. Son maquillage rose, était bien sur étrange, mais si attirant, si sophistiqué. Rose était une oeuvre d'art, délicate, merveilleusement belle et si érotique, si troublante.

Un désir de l'embrasser montait en moi, j'aurais tan aimer être seule avec elle, avec cette poupée si précieuse, si délicate.

La foule se pressait autour de Rose, je décidait de m'éloigner. Ma cavalière Isabelle me suivit avec regret. Je l'embrassais tendrement sur la bouche, et je lui promis que l'on danserait ensemble au prochain bal de l'école.

- Je serais si heureuse de te revoir, Sophie. J'espère que ma compagne voudra bien revenir ici.

- Je demanderais à Florence de vous inviter. Lui répondis-je.

- Se serait merveilleux Sophie.

Le bal se terminait, la salle était presque vide, ont se quitta après un tendre baiser.

J'étais épuisée. Corset trop serré et longue soirée, ne faisait pas bon ménage.

Je montais dans mes appartements très lentement, épuisée, étouffant sous les multiples contraintes de mes robes étroites, mes nombreux jupons et ce corset qui devenait pénible à supporter en fin de soirée.

J'attendis mon amie corsetière Delphine, pour m'aider à me coucher convenablement.

Avec l'équipement de ma salle de bain, Delphine pouvait me préparer seul pour la nuit.

Je devais me suspendre au trapèze, pour que Delphine puisse m'attacher et me soulever avec un treuil.

Elle me déshabilla complètement, pour pouvoir me laver tout le corps avec une grande éponge.

J'aimais ces moments de détente, bien que mes bras soit si tendus.

Delphine aussi appréciait beaucoup de me laver, avec délicatesses et insistant voluptueusement sur ma poitrine, et aussi plus bas...

Delphine poussa le baquet d'eau qui était sous moi, pour ensuite pousser mon chariot avec mon corset de nuit.

Ce chariot maintenait verticalement un long corset de cuir renforcé par de larges bandes de métal.

Ce corset n'avait pas de laçage. Il était en deux parties. Une plaque avant fixée au bout d'un bras métallique du chariot, et la partie arrière avait été enlevée. Delphine positionna le chariot de sorte que je sois plaquée contre la partie avant du corset. Et elle me fixa dans le dos la partie arrière du corset, qui se serrait atrocement par un dispositif mécanique.

Alors, elle descendit le trapèze, et je restais suspendue dans mon corset de cuir et d'acier.

Ainsi, Delphine pouvait me déplacer facilement en poussant ce maudit chariot, qui maintenait mon corset bien droit et en hauteur. Mes pieds à 20 cm du sol.

Delphine me proposa :

- Veux tu voir les appartements de Rose, c'est très étonnant, et tu pourra lui souhaiter une bonne nuit.

- Ho oui, mais tu m'a déjà préparée pour la nuit, ce corset fixé sur le chariot... je ne peux pas bouger sans aide. Et je ne sais pas à quel étage est logée Rose. Normalement toutes les élèves sont logées au deuxième étage.

- Je peux te conduire, en fait Rose loge dans la même aile du château que toi, et au même étage.

- Ho je ne savais pas.

- Je vais pousser ton chariot jusqu'à son appartement, c'est juste au bout de couloir.

Et ont sortit ainsi, corsetée et suspendue, avec Delphine qui poussait mon chariot.

Delphine ouvrit la double porte des appartements de Rose, et...


J'étais face à un monde tout de rose, la porte et les murs capitonnés de tissus roses, le mobilier entièrement rose.

Et bien sur, Rose était rose... de la tête au pied. Elle était encore lourdement maquillée de rose, et cette coiffure, qui lui encadrait le visage avec cette lourde franche, très féminine et surtout... très rose.

- Bonjour Rose. Comment trouve tu ton logement ?

- Heu... Sophie... je ne sais pas... tout ce rose.

- Hihi oui, tu t'appelles Rose, Ma tante en rie encore. Elle va faire de toi, une jolie poupée, avec tous ces excès. Tous ces falbalas, et tout ce décorum. Tu es entièrement vouée au rose. Tan pis pour toi, tu as eu l'occasion de t'enfuir de ce château délirant, mais il est trop tard pour toi, ma jolie poupée.

Delphine m'approcha de Rose.

- Mais tu es attachée aussi ? s'exclama Rose.

- Oui, Rose ma chérie. Mais mon chariot est plus discret que le tient. Je peux porter une grande crinoline, pour le cacher complètement. Et je dors dans un vrais lit, pas un engin comme celui dans le quel ont t'a attachée. Par contre, je dois porter ce long corset toute la nuit comme toi.

Delphine intervint.

- Oui mes chéries, cela fait partie de mon programme de modelage du corps. Gwendoline et Solange, vont subir le même entraînement que vous deux. Toi aussi, Sophie, tu risques fort de devoir passer la nuit dans un lit du même genre que celui de Mademoiselle Rose.

- Ho, mais c'est très laid, et cela semble pénible. Rose ne peut plus bouger du tout.

- Oui, je sais, c'est vraiment très contraignant, mais terriblement efficace. Et puis, il y a les pieds de rose, qui ont été cambrés de force depuis un mois. Florence a trouvée que Rose était vraiment délicieuse, quant elle marche comme une ballerine. Je craints, qu'elle veuille que l'on marche toutes, comme Mademoiselle Rose.

- Mais elle se déplace avec tellement de difficulté et si lentement.

- Oui. Dis Rose. C'est très difficile et l'entraînement pénible. Je ne peux pas me déplacer normalement, et je ne peux pas rester immobile. Je suis toujours à la limite de perdre mon équilibre.

- Approche-moi de Rose, s'il te plaît Delphine.

Delphine poussa mon chariot le plus prêt possible.

- Tu es vraiment troublante Rose. Tous en toi est rose, ton maquillage et tes cheveux. Ils sont si beaux, si épais et si brillants. Toutes les filles aimeraient en avoir comme les tiens, mais sûrement pas de couleur rose.

Je regardait Rose intensément, cherchant une émotion, un regard. Rose ne bougeait pas, elle était comme figée, abasourdie par ce qui lui arrivait

- Tu es vraiment devenue une très jolie poupée, pas une fille, mais une authentique poupée rose. Un très joli jouet... Je ne pense pas que tu puisses un jour, redevenir comme avant, comme quant tu n'étais pas efféminée. Non, je pense que ta transformation est définitive. Tu ne pourras que progresser sur le chemin de la poupée rose, la plus élégante, à la taille la plus fine, mais sûrement pas autre chose.

- Ho non, ce n'est... J'interrompis Rose.

- Qu'en penses-tu mon bijou ?

- Sophie, je...

- Ho et puis, à quoi bon te tourmenter avec ces questions. Personne n'a jamais vus une poupée penser par elle-même. Tu es très mignonne ainsi toutes en rose. Tu seras encore plus jolie, avec tes chaussures de ballerine, une jolie crinoline courte, et de très longs cheveux roses. Oui, très mignonne et silencieuse, comme doit l'être une jolie poupée, si délicate, que l'on n'ose pas la toucher.

Rose, la poupée Rose, ne dit rien, elle me regardait, la bouche légèrement ouverte. Si troublante et si belle, immobile.

Je dit en essayant de tourner la tête.

- Delphine ! Je n'en peux plus, debout suspendue dans ce corset, c'est trop. Tu veux bien me reconduire et me coucher. Je me sens tellement faible.

- Oui ma chérie. Je te raccompagne.

Je me sentait si faible...

- Bonne nuit Rose.

- Je vais coucher Mademoiselle Sophie et je reviens ensuite pour te coucher.

Et Delphine poussa mon chariot vers mes appartements.

Elle me coucha et je rêvais de Rose ou plutôt de poupées roses, très manièrées avec une taille minuscule au dessus d'une grande robe très large, très décorée et entièrement rose.

 

FIN

 

 

Souvenirs de Sophie. L3

Fin des Souvenirs de Sophie.
Souvenirs de Sophie. L3 Chapitre VI

 

(Histoire parallèle)
Histoire d'A. L2 Chapitre VII

 

 

Retour aux textes   Retour page d'accueil