A un moment j'ai eu l'opportunité de quitter mon emploi dans la banque où je commençais à m'ennuyer pour un travail dans le conseil aux entreprises. J'étais devenu indépendant, ce qui était bien agréable, avec un travail de préparation et d'études à la maison et de nombreux déplacements chez mes clients. Physiquement les 6 premiers mois ont été difficiles, je n'avais pas encore complètement compris comment mener une vie active avec un corset. Progressivement j'ai ralenti mon rythme comme arrêter de courir pour prendre un train, choisir les escalators et non les escaliers, me lever plus tôt le matin à l'hôtel pour intégrer mon laçage à faire seul. Cathie a été inquiète au début que je ne triche avec mes corsets, il m'aurait été facile de les enlever pendant mes déplacements sur plusieurs jours sans qu'elle le sache, mais je voulais respecter mon engagement auprès d'elle et j'avoue aussi avoir pris goût à ma nouvelle forme de corps et à la restriction.
En effet, avec le temps mon corsetage m'avait rendu plus doux, plus attentif à Cathie. Le fait d'être restreint et physiquement diminué par le corset faisait que j'évitais les conflits, et c'était bien agréable.
Etant plus souvent parti de la maison, cela renforçait encore plus nos moments ensemble avec Cathie et intensifiait nos jeux. Même si cela lui prenait plus de temps et demandait plus de patience, elle continuait sa réduction. Elle voyait Ahn régulièrement. Soit elle venait chez nous pour le week-end, soit Cathie allait de temps en temps chez elle à Paris pour 2 jours de shopping entre filles.
N'étant pas très shopping, même si c'était très sexy d'accompagner 2 femmes étroitement lacées, en talons hauts avec des silhouettes de rêve, ça me permettait aussi de me reposer tranquillement à la maison. Dès que c'était possible, pas d'amis, de famille ou besoin de sortir, je passais les journées en vêtements de femme faisant le bonheur d'un fétichiste : taille lacée mise en valeur, bas, jupe, talons hauts pour le bonheur de Cathie. Nous faisions ensuite l'amour comme des fous.
Cathie sous la prise en main et les conseils d'Ahn s'était fixé un objectif de tour de taille réel de 50 centimètres, c'est-à-dire 52 centimètres mesuré sur le corset. Si effectivement elle était très restreinte physiquement, cela lui permettait de mener sa vie professionnelle. Le jour de son premier laçage à cette taille, Ahn était présente, et nous avons fêté cela. Il lui a fallu par la suite presque 3 mois pour ne plus ressentir de douleurs ou de gène, et que son corps l'accepte en 23/7. Elle était absolument superbe, je ne me lassais pas de caresser son corps, de prendre sa taille entre mes mains : elle m'avait fait un cadeau extraordinaire.
Pour ma part, avec cette nouvelle vie active, Cathie a été d'accord pour que je reste à mon laçage de 78 centimètres, soit 76 pour ma taille réelle à l'intérieur du corset.
Un dimanche d'hiver où la nuit tombe de bonne heure, nous avions passé tranquillement la journée à la maison. En toute fin d'après-midi, Cathie m'a dit :
"Ce te dit d'aller te promener ? "
J'ai trouvé l'idée un peu bizarre de sa part, il faisait nuit et un peu froid.
"Si vraiment, ça te fait plaisir, pourquoi pas. Je vais me changer "
Il faut noter que j'avais passé la journée en tenue féminine fétichiste comme mon épouse le souhaitait de plus en plus lorsque nous étions tous les deux. Ce jour-là je portais un pull à col roulé très moulant, une jupe longue qui arrivait à mi mollet avec une large ceinture de cuir, corset avec jarretelles, bas et une paire de bottes à talons de 12 centimètres. En effet, Cathie complétait de temps en temps ma collection de chaussures à talons par de petits cadeaux.
"Non justement, comme cela. C'est ça que j'ai envie "
"Ma chérie, là c'est vraiment trop compliqué, imagine que l'on rencontre quelqu'un dehors, professionnellement ça peut me nuire d'être vu comme çà "
Nous habitons une petite ville où tout le monde se connait, et vous imaginez les conséquences ! En France, la plupart des gens n'ont pas forcément l'ouverture d'esprit et la tolérance nécessaire pour accepter un homme qui porte des talons sans en déduire tout un tas de perversions. Déjà que pour Cathie cela avait été un peu compliqué lorsqu'elle avait assumé son tour de taille corseté. Mais comme c'était la dame qui portait tout le temps des hauts talons, les gens avaient fini par y trouver une sorte de logique.
"Pas ici chéri, bien sûr, dans notre ville à côté. A cette heure, un dimanche, dans l'endroit du centre-ville où tous les commerces sont fermés, il n'y aura personne. Au pire si on croise quelqu'un, je vais te prêter un manteau avec une grande capuche, cela passera très bien. "
Nous habitons à 20 minutes environ d'une grande ville où effectivement le pourcentage de chance de croiser une connaissance est faible. J'ai ressenti alors un mélange de peur mais aussi de fierté d'oser le faire pour le plaisir de mon épouse, cette dernière étant la plus forte, j'ai accepté le challenge.
Cathie portait elle aussi un pull stretch mettant en valeur sa taille ultra fine, sa poitrine, une jupe courte et des bottes au-dessus du genou avec des talons très hauts de 14 centimètres. Elle a mis un manteau assez long, et m'a donné le manteau avec un grande capuche permettant si besoin de cacher mon visage.
C'était la première fois que je conduisais en talons hauts, sans trop de soucis grâce à notre boite automatique. Je devais simplement accentuer ma cambrure de pied. Nous nous sommes garés au centre-ville, proche des rues piétonnes effectivement vides à cette heure d'un dimanche soir d'hiver. La portière de la voiture fermée, nous avons commencé à marcher bras dessus bras dessous. Plus je m'éloignais de la voiture plus je ressentais une sensation de vulnérabilité. Que faire en cas de rencontre ? Impossible de courir avec les talons et le corset, dur de se défendre. J'en parlais à Cathie qui m'a dit :
"Tu vois ce que c'est chéri que d'être une femme quelquefois en portant tout ce que vous aimez "
Mais c'était aussi très excitant de vivre cette expérience. Avec cette peur assez oppressante, le corset et les efforts avec les talons hauts, j'ai eu du mal rapidement à retrouver mon souffle. Cathie m'a fait ralentir, souffler, donné des conseils pour gérer cette marche, je me suis détendu. A un moment nous avons vu un couple qui venait dans notre direction, ma peur est revenue. Cathie m'a fait mettre ma capuche pour cacher mon visage, et nous nous sommes mis de l'autre côté de la rue. Nous nous sommes croisés avec un grand "bonsoir " échangé entre eux et Cathie. Ils ont continué leur chemin, ouf !
Au bout d'une demi-heure mon épouse a mis fin à mon doux "supplice ", nous avons rejoint la voiture sans soucis. Quel soulagement quand j'ai fermé ma portière de me sentir en sécurité, avec en plus un immense sentiment de fierté d'avoir osé le faire. Cathie m'a longuement embrassé, ça l'avait beaucoup amusé et excité.
Nous avons par la suite continué régulièrement ce jeu de promenades nocturnes dans des endroits calmes et surs, cela pimentait et entretenait notre vie érotique. Quand elle était là, Ahn se joignait à nous. C'était très amusant même si c'était à chaque fois très stressant pour moi.
François et Cathie en corset
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Texte écrit par François L - 2021