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L'île des Sylphides I

Par Fred Pody

2020



VI - Nouvelle convocation


Quelques mois après ma condamnation qui m'oblige de me vernir les orteils et de porter cette ridicule guêpière, je suis de nouveau convoqué, mais cette fois, dans le Tribunal d'Importance. Pourquoi ? Je ne me souviens pas d'avoir enfreint une loi, ou d'avoir été impoli avec une dame. Depuis la dernière condamnation, je ne sors de chez moi que pour le travail et quelques courses.


Le tribunal d'Importance est situé en centre-ville, une bâtisse imposante. Un style faisant penser à un temple grec. La salle d’audience est aussi plus grande, plus solennelle. Je suis le seul prévenu. La greffière me demande de me lever. Les magistrats, toutes des femmes entrent et prennent place. Un magistrat fait un plaidoyer terrible et à charge, m’accusant d'avoir agressé une dame respectable, d'être un fauteur de troubles, d'être récidiviste, sans remords. Une charge lourde. Je ne comprends pas une telle attaque et elle conclut :

"Premièrement : je demande son humiliation publique ! Soit un minimum de deux semaines exposé au pilori de la place centrale, avec une pancarte d'infamie.

Deuxièmement : après son humiliation, je demande son expulsion de l'île sans aucune indemnité."

Le juge me dit avec force.

"Qu'avez-vous à dire pour votre défense ! "


Avant que je puisse dire un mot, une avocate prend la parole, quelqu'un que je n'avais jamais vu.

"Madame la Présidente, cette réquisition est très excessive, mon client fait parfaitement bien son travail. Il semble avoir été victime d'une cabale, pour l'exclure de notre île."

Mon avocate, que je ne connais pas, continue sa plaidoirie.

"Il n'y a pas de preuve qu'il ait voulu agresser cette dame. Le témoignage le reconnaissant est très peu crédible. Il faisait sombre, et ce témoignage ne concorde pas avec celui de la victime. Vous dites qu'il est un récidiviste, mais il n'a jamais agressé personne. Ces seules fautes sont liées à un manque d'attention durant son cours de citoyenneté. Par conséquence, je vous demande de l'indulgence, et de ne pas expulser mon client. "

En me désignant de la main, elle continue son discours.

"D'autant qu'il m'a dit accepter toutes les punitions que vous voudrez bien lui imposer. Si vous acceptez de ne pas l’expulser, il est prêt à subir plusieurs punitions, y compris celle de catégorie 4, les plus sévères, ceci pour vous démontrer sa docilité et sa volonté d'être exemplaire dans cette île."

L'avocate se tourne vers moi et me dit :

"Dite au juge que vous acceptez toutes les punitions qu'elle voudra bien vous infliger, et supplier le juge de ne pas vous expulser cars vous aimez vivre dans l'île des Sylphides."

Je m'exécute, et suis le conseil de cette avocate. C'est mon seul espoir de ne pas être expulsé. La cours se retire, pour revenir 3 heures plus tard, et donner sa sentence.

"Au vu de vos promesses, la cours a finalement décidé de ne pas vous exclure, mais elle vous impose une punition, de catégorie 3, et deux punitions de catégorie 4, votre avocat vous guidera dans vos choix. Je vous conseille fortement de choisir des punitions exemplaires. Sans cela, je me réserve le droit d'ajouter une autre punition de catégorie 4."

Mon avocate me conseille de choisir en catégorie 3 le corset rigide, et en catégorie 4 le programme de réduction de la taille et la ceinture de chasteté.

"Non madame, votre client n'est pas très coopératif, en choisissant le corset et ensuite le programme de réduction de la taille, il fusionne deux punitions en une seule ! "

"Mais Madame la Présidente, il doit pouvoir travailler, et les autres sanctions l'en empêcheraient."

"A oui, vous en êtes certaine..."

Madame la Présidente prend la liste des punitions.

"Et bien, cela marcherait si vous remplacez le corset en catégorie 3 par une punition de catégorie 4. Ainsi, votre client nous prouvera qu'il regrette et n’hésite pas à subir une sanction plus sévère."

"Ho Madame la Présidente, ce ne serait pas très juste."

"Puisque vous ne vous décidez pas, je prends la décision suivante !

La punition catégorie trois, le port d'une guêpière, est supprimée, et remplacée par une punition de catégorie quatre, c'est-à-dire, le port durant toute la journée d'un godemichet de 3cm.

Votre client devra se présenter le matin avant le travail, pour permettre à l'agent de police d'ouvrir sa ceinture de chasteté, et de lui introduire son godemichet. l'agent de police refermera sa ceinture aussitôt. Il devra repasser le soir après vingt-trois heures, pour se faire enlever sont godemichet pour la nuit, mais il gardera sa ceinture de chasteté fermée à clef."


Je paye les hésitations de mon avocat. Bien sûr, aucune punition n'est visible. Sur ce point mon avocat avait bien travaillé, mais c'est au prix de devoir subir des punitions particulièrement humiliantes et probablement très pénibles. En réfléchissant, c'est la présidente qui a fait le choix humiliant du godemichet, et qui m'évite d'être expulsé. Je me demande un peu tard, qui a engagé mon avocat.

La greffière prend mon carnet de conduite et y ajoute mes punitions. Elle me les énumère avec manifestement beaucoup de plaisir.

"Voilà jeune homme !

Vous étiez soumis à l'interdiction de vous couper les cheveux, l'obligation de porter des bas de femme, d'une guêpière et de vous vernir les ongles des orteils. Je vous y ajoute trois autres contraintes : L'obligation de suivre un programme de réduction de la taille. Ce qui de fait, remplace la guêpière par un corset, plus le port d'un godemichet dans la journée, et d'une ceinture de chasteté en permanence. Cette ceinture sera le garant du bon serrage de votre corset, et du port de votre godemichet.

Votre godemichet sera en bronze, avec la gravure de votre nom, adresse, et descriptif de votre sanction. Avec ces informations indélébiles, je ne vous conseille pas de le perdre."

La greffière ajoute en me rendant mon carnet de conduite.

"Ne vous plaignez pas, on vous dispense de la punition de la guêpière, remplacée par le corset d’entraînement."

La greffière m’indique l'adresse du centre pénitentiaire, ou je dois me rendre sans délai pour y subir ma condamnation.

L'avocate me dit "Monsieur Guy, vous n’êtes pas obligé d'accepter ces punitions humiliantes."

A la sortie du tribunal, mon avocate m'explique mes condamnations. Et elle me suggère que si mes punitions, notamment le port d'un godemichet est inacceptable, j'ai toujours la possibilité de quitter l'île, avec la promesse qu'elle compensera la perte de mon indemnité.

"Je ne veux pas quitter l'île."

"Mais alors vous devrez subir cette honte, vous n'avez donc aucun amour-propre. Mais réfléchissez ! Elles vont vous enculer, tous les jours."

Elle est devenue subitement très énervée, très en colère. Il est vrai que cette punition est particulièrement humiliante. Je ne suis pas certain que je le supporterais.

"Maître, je vous remercie de ces conseils, mais je ne veux vraiment pas quitter l'île, sauf bien sûr, si les nouvelles punitions sont vraiment insupportables."

"Elles le seront, n'en doutez pas."

"Merci de vos conseils Maître."


Je m'éloigne perplexe, les remarques de l'avocate me trouble, j’hésite... Je me pose des questions, et si l'avocate avait raison, elle m'a promis de l'argent si je quitte l'île. Et la dernière punition est vraiment honteuse. C'est comme un viol, mais un viole que j’accepterais... Est-ce que je suis vraiment consentant... Je suis prêt à suivre l'avocate, je me retourne, elle est déjà loin... Tan pis, je me lance. J'ai un peu peur, le cœur qui bat juste avant une décision définitive, sans retour... Je voudrais en parler avec quelqu’un de confiance, mais qui... Cette Avocate, elle est bizarre, je ne lui fais pas confiance. Et puis je ne lui ai pas demandé de me défendre. Je me pose des questions sur la stratégie de ma défense. J'ai l'impression qu'elle a mis volontairement en colère, la présidente du tribunal. Je me sens seul, et je me demande si je dois subir ces punitions, ou partir vite...

Je croise un groupe de jeunes filles, en robes longues et légères. Il fait beau, elles s'éloignent vers le centre-ville. Je les regarde avec envie. Le calme revient, je suis seul dans cette rue. J'ai encore en main, le plan que m'a donné la greffière et je suis les indications pour me diriger vers le centre pénitentiaire.




VII - Centre pénitentiaire


Je sort de la ville en marchant sur une longue route droite, assez étroite, et me dirige vers une bâtisse de béton gris sombre. Une bâtisse cubique, sans fenêtre juste une grande porte cochère, elle-même percée d'une petite porte ouverte. Je suis encore indécis, et la battisse austère, isolée de tout, ne m'invite pas à entrer. Je relis mon carnet de conduite. Les dernières punitions, ne sont pas banales. Il est évident que je dois choisir maintenant. Si je rentre dans ce bâtiment, je reste sur l'île, sinon, il me faudra partir de suite et sans retour possible. J'aime cette île, sa petite ville, son élégance, sa douceur de vivre, mais tout cela à un prix. Est-il acceptable ? Retourner à Paris, dormir dans la rue, galérer encore et encore...


Non ! Je rentre dans le centre pénitentiaire, un grand hall, moderne, sans meuble. Juste une cabine avec des vitres blindées, très épaisses. La lumière artificielle est blanche, intense. Derrière la vitre blindée, une dame en uniforme qui ne me regarde pas. Elle écrit sur un clavier posture droite, militaire. Et soudain, elle dresse la tête et me dit :

"Que voulez-vous ! "

C'est bref, direct et c'est avec une grande honte que je présente mon carnet de conduite. La réceptionniste me sourit, mais pas d'un sourire amical, ou désolé, non, plutôt un sourire de plaisir, le sourire de quelqu'un qui vient de recevoir un nouveau jouet. Elle appelle plusieurs de ses collègues, pour leur montrer mon carnet de conduite. L'une d'elles s’approche de moi. Sa silhouette m’étonne, elle est de taille moyenne, jolie, mais c'est surtout l'incroyable finesse de sa taille, serrée par le ceinturon en cuir de son uniforme. Elle a un air martial, excepté sa taille minuscule, fragile pour une policière.

"Suivez-moi jeune homme, je vais m'occuper de votre entraînement. Il me faut vous trouver un corset bien adapté à votre morphologie, mais aussi à l’entraînement que vous devrez subir."

Je suis cette dame.

"Ne vous inquiétez pas pour votre godemichet, ma collègue va réaliser la gravure de votre nom, pendant que je vous serrerais dans votre premier corset."

Je ne m’inquiétais pas pour leur travail de gravure, mais pour ce que je vais subir dans quelques instants, et que je devrais supporter durant longtemps. J'ai peur, je me demande si j'ai pris la bonne décision. Elle me fait entrer dans un salon, très élégant, très intime. Le salon d'une corsetière du siècle passé. C'est complètement anachronique, par rapport à l'aspect extérieur du bâtiment et de la salle de contrôle des entrées.

"Venez, jeune homme et placez vous dans le cercle."

Je me place sur un petit tapis rond, encadré de deux colonnes métalliques.

"Tenez-vous aux colonnes les bras écartés."

La corsetière s’approche de moi avec un mètre ruban, et prend une multitude de mesures qu'elles annoncent à voix haute. Je comprends en me retournant qu'une jeune fille est assise dans un coin de la pièce et note toute ces mesures.

"Tenez-vous droit ! "

"Oups, oui madame."

"Bien, restez en place, je reviens dans un instant." Et elle me plante là. Je me retourne pour parler avec la jeune fille dans le coin, mais elle me dit très vite.

"Ne bougez pas et ne vous retournez pas ! Si madame vous surprend, elle vous punira."

Ho ! Je me tiens droit, dans le cercle sans bouger et j’attends. Le temps passe lentement. Probablement plus d'une heure, avant le retour de Madame.


"Déshabillez-vous ! "

J’hésite, elle pourra voir que je porte des sous-vêtements féminins.

"Allons, dépêchez-vous ! "

Madame souris quand j’enlève ma chemise et qu'elle découvre que je porte une gaine de femme. Elle sourit encore quand j’enlève mon pantalon, pour apparaître en bas tiré par les jarretelles de la guêpière.

Je ne peux m’empêcher de rougir de honte.

"Bien, enlevez cette guêpière, elle ne vous servira plus, mais gardez vos bas."

Je détache mes jarretelles et dégrafe ma guêpière.

"Bien ! Les bras à l'horizontale et tenez-vous aux colonnes ! "

Madame sort un mètre ruban, et mesure ma taille qui fait soixante-dix-sept centimètres. Et elle sort d'une boite longue et étroite, une chose longue et rigide, roulée comme un fagot. Des cordons pendent, c'est la seule partie qui me semble souple.

Madame déroule le corset, deux panneaux garnit de nombreuses baleines, et largement séparés par le laçage. Il n'est pas très beau, couleur crème, indéfinissable. Il me semble lourd, épais, solide. Les lacets sont larges et plats. Les baleines sont beaucoup plus rapprochées au milieu du corset, au niveau de la taille et elles sont renforcées par un tissu encore plus épais. Madame la corsetière, m'entoure la taille du corset, et entreprend d’agrafer le busc. Le corset est long et très raide, il monte très haut et en bas, il m’enveloppe les hanches. La corsetière doit tirer fortement sur les deux bords pour pouvoir agrafer le busc sur toute sa longueur. Le corset est largement ouvert dans le dos, pourtant, il me serre déjà la taille. Pour cette opération, j'ai rentré le ventre autant que possible, car je devine que ma coopération m'évitera des réprimandes ou d'autre punitions.

"Bien ! " Dis la corsetière. "Nous pouvons commencer le laçage du corset. Le premier laçage, est un moment important. C'est l'instant magique, ou l'on peut voir si vous aimerez être serré, ou si cela vous sera insupportable. Le moment où je repère les candidats qui supporteront et qui aimeront se serrer dans un corset, qui aimeront avoir la taille la plus étroite possible. Pour les autres, ce sera une punition désagréable, et ils ne pourront jamais avoir une silhouette à la taille fine et bien marquée."

Bien bien bien, elle me fatigue avec ces "biens."

La corsetière passe derrière moi. Et je sens le corset se serrer, devenir plus rigide. Je suis bien serré, au point ou je sent que le corset me force à une posture très droite, et raide.

"Vous pouvez vous asseoir, en attendant le deuxième serrage."

"Mais madame, je suis déjà très serré."

"Sans doute, mais ce n'est pas suffisant. Asseyez-vous, je reviens vous voir dans une heure."


Il y a plusieurs fauteuils dans la pièce, qui semblent confortables, tout en cuir et garnis de coussins. Je m’approche d'un de ces fauteuils, quand la jeune fille qui prenait des notes, me dit :

"Je ne vous conseille pas de vous asseoir dans un de ces fauteuils. Avec votre corset, les baleines risquent de vous blesser le haut des cuisses et vous aurez des difficultés pour vous relever."

Je me retourne, mais pas comme d’habitude. Je me rends compte de la rigidité du corset, qui m'oblige de me retourner en gardant le buste droit et raide.

"Je vous conseille la chaise haute. Elle vous évitera de trop courber le buste."

La chaise est moins attirante, mais je m'y assieds, et en effet, je peux m’asseoir sans forcer sur les baleines du corset. Ce corset m’interdit la moindre flexion du buste. Il me semble même se serrer plus fortement quand je suis assis, et il me pousse le buste vers le haut, limitant ainsi ma respiration.


La corsetière revint et elle m’ordonne de me lever, de me positionner au centre du tapis rond, entre les deux colonnes.

"Tenez-vous fermement ! "

La corsetière se tient derrière moi. Dans un premier temps, je sens le corset se desserrer légèrement, mais ensuite, elle tire sur les lacets, et me comprime fortement la taille, puis les hanches, puis le haut du buste et de nouveau la taille. Je ne pensais pas que l'on pouvait se serrer autant. Ma respiration limitée, le buste comme un bloc de pierre. La pression m'immobilise complètement.

"Voilà jeune homme, ce sera tout pour aujourd’hui. Je vous laisse deux semaines, corseté à soixante-sept centimètres. Je veux que vous vous habituiez à rester corseté toute la journée."

Le corset me serre très fort, et limite les mouvements du buste, ainsi que ma respiration. Ce n'est pas désagréable, je me sent soutenus, maintenu bien droit par la compression du corset. Ma respiration limitée, me donne une sensation de faiblesse, comme si j'étais un peu ivre. J'ai envie de me laisser aller, de me laisser porter par le corset. C'est étrange, mais j'ai presque envie qu'il soit encore plus serré. Mes mains suivent la courbe étonnante que le corset me donne, le creux de ma taille en contraste avec l'épanouissement de mes hanches. Je ne me reconnais plus, je suis différent, et j'aime que ma taille soit plus ferme, plus étroite. J'ai l'impression que le corset est une armure un peu raide mais protectrice. Je me sens bien...


La corsetière entre dans le salon, et me surprend les yeux fermés et souriant.

"Ho, vous semblez très détendu. C'est bien, le corset ne semble pas trop vous gêner."

Elle m'a surpris, je me relève, je ne veux pas avouer mon plaisir, mais je sens bien qu'elle a compris.

"Bien, très bien, comme je vous l'ai dit : je veux que vous vous habituiez à rester corseté en permanence. C'est au bout de deux semaines, que je ferais un bilan, et que je déciderais de continuer votre entraînement. Si tout se passe comme prévu, je modèlerai votre silhouette, je vous ferais une taille minuscule qui fera envie aux femmes les plus minces."

Je suis sans voix, je veux protester, et en même temps ce programme me fascine. Et puis, que dire devant de telle affirmations. La corsetière me tient ce discours comme une évidence, quelque chose qu'elle m'imposera sans difficulté, du moins pour elle. Et pourquoi je devrais avoir une taille étroite, plus étroite que les femmes. Je suis un homme, et si le tour de taille de la corsetière est fascinant, il n'y a aucune raison que je me serre autant qu'elle.


"Mademoiselle, voulez-vous appeler l'exécutrice des sentences ! "

Quelques instants plus tard, un groupe d'une dizaine de personnes entre dans le salon. Une dame portant des insignes militaires s’avance et dit d'une voie ferme :

"Donnez-moi le carnet de conduite ! "

La jeune assistante fouille dans mes vêtements et l'apporte aussitôt à la militaire.

"Mademoiselle Coralie ! Le corset, est-il en place et correctement serré ? "

"Oui madame l’exécutrice. Je lui ai réduit la taille de dix centimètres."

"C'est noté, madame Delphine, le gode de ce jeune homme est-il prêt ? "

"Oui madame l’exécutrice, mais notre patient n'a jamais été pénétré, je propose de lui introduire un premier gode de 2cm, pour faciliter le passage, et ensuite, je pourrais lui introduire son gode de 3cm sans risque de blessure."

"Vous pouvez commencer."

Mais... je ne veux pas. Quel idiot je fais, pourquoi n'avoir pas accepté l'argent offert par mon avocate et partir loin de cette île délirante.


Deux femmes s'approchent, elles m'attachent les poignets dans le dos, et me conduisent au centre du tapis, en m'obligeant à tourner le dos au public. Une corde est fixée à mes poignets et tirée vers le haut. La traction de mes bras vers le haut, m'oblige à me pencher en avant, sans pouvoir fléchir la taille, fermement maintenue par le corset. Elles sont trop fortes pour moi, je ne peux pas leur résister. Je n'ai pas pu les empêcher de m'attacher. Ma posture est des plus inconfortable, les bras tordus en arrière, le buste rigide presque à l’horizontale, les fesses projetées en arrière.

Madame Delphine s’approche.

"Détendez-vous, un gode bien lubrifié de seulement deux centimètres, ce n'est rien."

Je sent ce truc pénétrer en moi, sans que je puisse m'y opposer. Il entre facilement, trop facilement. J'ai honte de me laisser faire cette ignominie.

"Le premier gode est entré sans problème, je pense qu'une nuit avec un godemichet de 2 cm, devrait assouplir son anus. "

"La punition ne consiste pas à le torturer, mais à l’humilier. Il passera la nuit en cellule, et ne pourra sortir du centre, qu'en portant son godemichet de 3cm ! "


Le lendemain matin, très tôt, on me sort de la cellule.

"Dépêchez-vous ! On doit vous introduire votre godemichet définitif. Vous pourrez ensuite vous rendre à votre travail, l'anus bien garni et bien dilaté ha ha ! "

Sensation bizarre, quand le godemichet ressort, aussitôt remplacé par un autre plus gros. Il entre dans mes fesses, me dilatant encore plus l’anus. C'est tendu, et je sent qu'elle pousse le godemichet à fond. Me dilatant et me remplissant avec cette chose. Ensuite, elle serre et ferme à clef, ma ceinture de chasteté et elle met en place la bande métallique entre mes jambes. Elle serre et ferme le cadenas, ce qui m'enfonce encore plus profondément le godemichet. Enfin, elle libère mes poignets. Je peux me redresser et prendre une posture plus droite, plus confortable avec mon corset. Mais maintenant, je porte en moi un godemichet de plus d'un kilo, car en bronze massif. A chaque pas, au moindre déplacement, le godemichet bouge lourdement en moi.


"Vous pouvez partir à votre travail, on vous libérera pour la nuit, mais pas avant 23h du soir."

Je dois me rhabiller, ce qui n'est pas simple en portant un corset aussi long et rigide. Le godemichet bouge en moi, impossible de l'ignorer. Sa présence permanente m’obsède déjà. Au moindre mouvement, il me masse de l'intérieur et me dilate encore plus mon anus.

La surveillante me fait sortir, avec l'obligation de revenir au centre le soir, après mon travail.




VIII - Jours pénibles


Le trajet jusqu'au bureau est très pénible. Mon corset est tellement serré, que je perds mon souffle en essayant de marcher vite. J’arrive au bureau juste à temps, mais complètement essoufflé, et mon anus me brûle à force d'être aussi distendu. Je me rends vite dans mon bureau, en évitant mes collègues. J'ai peur qu'ils se rendent compte que mon attitude est bizarre, ou pire, qu'ils devinent que je suis puni, corseté et ... que je porte... cette chose en moi. Je m'assieds à mon bureau, avec précautions, et je peux commencer mon travail sur l'ordinateur, en bougeant le moins possible. Je me tiens raide, le souffle court, avec cette douleur permanente dans les fesses.


Dix-sept heures, je pars vite du bureau et rentre directement chez moi, en évitant toute rencontre. Ho mes fesses, mon anus brûlant. Le temps passe lentement, je me suis étendu sur le canapé, le souffle court. Je n'ai pas envie de manger. Je suis tellement serré. J’attends avec impatience les 23 heures, l'heure de ma délivrance.

23h enfin, je peux entrer dans le centre pénitentiaire. Ils m'enlèvent le godemichet pour la nuit. Quel soulagement d'être libéré de cette chose, de ce poids en moi. Mais mon corset est resté aussi serré que ce matin. Et je suis éjecté du centre.


Trois jours plus tard, à la sortie du centre pénitentiaire, mon avocate m'attend. Que me veut-elle encore...

"Bonjour Monsieur Guy. Vous n'avez pas voulu suivre mes conseils. Croyez-vous que vous pourrez supporter ce traitement longtemps. Elles vont transformer définitivement votre corps. Voulez-vous vraiment vous déformer la taille et vous dilater l'anus."

"Ho non, je ne veux pas cela, mais j'aimerais tellement rester sur cette île. C'était pour moi, une chance inespérée de vivre confortablement, mais ça se transforme en enfer."

"Oui en enfer, et que ferez vous à la prochaine punition ? Votre situation actuelle me paraît insupportable, mais ensuite, elle risque de devenir encore pire. Il est encore temps de changer d'avis."

Cette avocate me mettait la tête à l'envers. Le problème, est qu'elle avait probablement raison. J'ai sans doute dépassé les limites de l'acceptable. Le sentiment que je n'aurais pas dû accepter ces punitions humiliantes.

"Mais maintenant que j'ai accepté ces punitions, je ne peux plus revenir en arrière."

"En effet, vous auriez dû accepter l'expulsion avec une demi-indemnité. Mais je peux vous faire partir de l'île, bien sûr sans aucune indemnité du tribunal. Sachez que ma proposition de compensation financière tient toujours."

"Mais comment partir, il y a des contrôles à l'aéroport. La police ne me laissera pas passer."

"Oui, si vous prenez le vol régulier, mais il n'y a pas de contrôle sur les avions privés."

"Un avions privé ? " Je pensais qu'il n'y avait qu'un seul vol par semaine.

"Un avion nous attend. Suivez-moi et tous vos problèmes seront réglés."

Si j’accepte, je n'aurai plus à subir l'introduction du godemichet de bronze. Plus de contrôle de mes punitions. Libre, ho oui... Libéré de mes contraintes. Je pourrais aussi avoir une relation plus intime avec une femme. Une relation que j'avais évitée, pour ne pas montrer mes sous-vêtements féminins, mes ongles vernis et maintenant cette horrible chose qui me violait toute la journée.


"Oui Maître, je vous suis"

"C'est une bonne décision, montez dans ma voiture, l'avion doit partir dans une heure, juste le temps de vous y conduire."

Dans une heure... "Mais je n'aurais pas le temps de rassembler mes affaires."

"Non, et vous ne pouvez pas passer par votre appartement. La police doit sûrement le surveiller."

La voiture roule assez vite. L'aéroport est déjà en vue. Je n'ai pas le temps de réfléchir. Tout va très vite, trop vite. L'avocate ne me laisse pas de répit. C'est trop précipité.

"Maître, ou va-t-on me déposer."

"Ho à l'aéroport de Sydney bien sûr."

"Mais ensuite."

"Et bien avec l'argent que je vais vous donner, vous serez libre."

"Et quel somme je vais recevoir ? "

"Umm ce n'est pas moi qui gère cela, la prime vous sera donnée à Sydney."

On arrive devant une grille, un accès direct a la piste. L'avocate doit téléphoner pour se faire ouvrir cette grille.


Pourquoi voudrait-on me payer ? Et qui ? Manifestement, elle veut me voir partir. Mais si je n'ai pas d'argent à Sydney, comment je fais. Il faut du temps pour faire ouvrir le portail. Le temps de penser à un détail, non pas un détail, un gros problème. Mon passeport ! C'est le tribunal qui détient mon passeport. A Sydney sans passeport et sans argent, je serais un sans papier, sans abris, sans aucun droit.

J'aperçois un homme qui s'approche du portail. Vite ! Fuir ! Fuir au plus vite, j'ouvre la portière et je pars. Je cours... Mais pas longtemps, mon corset m'étouffe. Il fait presque nuit, j'avance le plus vite possible, le plus loin possible de la route. Je ne peux pas courir avec ce corset. Je dois me cacher dans les dunes pour reprendre mon souffle.

On est loin de l'aéroport et cette zone, isolée en bord de mer, n'est pas éclairée. J’entends le portail s'ouvrir. Au loin, la lumière des lampes torche. Des pas se rapprochent. Ne pas bouger. Heureusement que je me suis arrêté, devant moi, la plage s'étale, sans relief, sans aucun endroit pour se cacher. Si j'avais continué dans cette direction, ils m'auraient repérés et avec mon corset, je n'aurais pas pus leur écharper. Ils me recherchent. Je ne bouge pas, je respire à peine. Ils continuent de me chercher, mais maintenant, dans la mauvaise direction. Attendre qu'ils s'éloignent. Attendre encore un peu. Enfin, la voiture repart, mais je reste dans ma cachette sans bouger. Tout est calme, je décide de m'éloigner et je prends la direction opposée à l'aéroport.


Je dois réfléchir comment rentrer chez moi. Il est tard, et je me déplace lentement. Si je me dirige vers l'aéroport, je risque d'être repéré. L'endroit est plat, sans cache et surtout, éclairé toute la nuit. Pour rentrer chez moi, je dois passer devant l'aéroport. Mauvaise idée. En plus, ils risquent de m'attendre devant mon appartement. J'ai bien une idée dérangeante, le Centre Pénitentiaire. Il est dans la bonne direction et j'espère que mes poursuivants n'y penseront pas. Mais c'est loin. Pas de temps à perdre, ma décision est prise et je me mets en marche. Au bout de quelques centaines de mètres, je dois m'arrêter. Reprendre mon souffle. Je ne peux pas marcher vite avec un corset aussi serré, aussi étouffant. En marchant plus lentement, je dois faire moins de pauses. Mon corset ne se fait pas oublier, mon ventre douloureux et ma respiration limitée, me handicape beaucoup.


J’aperçois le Centre Pénitentiaire, du moins je vois une masse sombre. La porte est fermée. La nuit est tombée depuis longtemps. J'essaye de sonner. Un peu de lumière filtre sous la porte. Ensuite, le bruit d'une clef, la porte s’ouvre. Je suis ébloui par la lumière.

"Excusez-moi, j'ai besoin de me réfugier chez vous."

La gardienne est surprise par ma demande.

"Mais pourquoi, c'est le Centre Pénitentiaire, vous devriez être chez vous."

"Madame, je vous en prie laissez moi entrer, on me poursuit."

"Mais il n'y a personne qui vous poursuit, et pourquoi voudrait-on vous poursuivre ? "

"Je vous en prie, je suis en danger. Laissez-moi entrer et je vous expliquerais."

La gardienne me fait entrer et referme la porte. Je me sens enfin en sécurité.

"Un moment, j’appelle l'officier de permanence."

Je dois attendre dans le grand hall, et c'est long.

Quelqu'un approche. La gardienne m’ordonne de me lever. Je suis surpris, l'officier de permanence est la corsetière, Madame Coralie qui s'occupe de mon entraînement.

"Que se passe-t-il ? "

"Il parait que quelqu'un poursuit ce jeune homme."

Madame Coralie me demande avec impatience. "Expliquez-vous, j'espère pour vous que c'est sérieux, sinon, vous regretterez d'avoir dérangé un officier de permanence ! "

J'explique avec détailles la tentative de mon Avocate de me faire quitter l'île. Mais j'évite de lui dire que dans un premier temps, j'avais accepté de partir pour de l'argent.

"J'en référerais à un plus haut niveau, en attendant, vous pouvez occuper une cellule pour cette nuit."


Le lendemain matin, je me réveille dans le centre pénitentiaire. La gardienne me fait sortir de ma cellule et me conduit dans la salle des punitions. Madame Coralie nous y attend.

"J'ai pris des dispositions pour votre protection. Ceci dit, vous n’êtes pas dispensé de travail, ni de subir normalement votre punition."

L'horrible godemichet est réintroduit, lentement, mais avec une fermeté implacable. Je sors, enculé pour la journée, dilaté, le ventre rempli de cette chose en bronze, pesant lourdement dans le bas du ventre. Par sécurité, une gardienne me conduit en voiture à mon travail.


La journée de travail se passe normalement. Du moins, si on considère qu'il est normal de souffrir dans un corset trop serré et trop rigide, ainsi que d'avoir l'anus largement dilaté toute la journée. Juste avant de partir de l'entreprise, je reçois un appel de madame Coralie, m’annonçant que les mesures de sécurité sont levées, car mon avocate et sont complice ont été arrêtés. C'est un soulagement, surtout la veille du week-end. Je rentre lentement chez moi, étouffant sous la pression du corset serré à soixante-sept centimètres, et ce godemichet, qui bouge à chaque pas. Je subis cette punition, même durant mes jours de congés. Je passe ma journée au lit, sans bouger, sans rien faire... Lundi, je devrais reprendre mon travail, corseté et engodé.

Deux semaines passe, avec ces rendez-vous obligatoires dans le centre pénitentiaire, ou l'on contrôle mon tour de taille, et où on me libère de cet affreux godemichet, pour me le réintroduire le lendemain matin. Le vendredi soir, la corsetière veut contrôler elle-même mon tour de taille. Elle m’interroge :

"Comment vous sentez-vous ? La pression du corset, est-elle supportable."

"Oui Madame, c'est très serré, je commence à m'y habituer. Mais je me sens sans force. Je ne peux plus faire certains mouvements et..."

"Oui très bien." Elle ne m'écoute pas. "Vous semblez bien supporter votre entraînement, je vais vous réduire la taille un peu plus."

"Ho non, je..."

"Ne vous inquiétez pas, je vais vous réduire la taille de seulement deux centimètres. Rien d'extraordinaire."

Je suis déjà très serré, le ventre dur, et elle me resserre encore plus, sans pitié, sans écouter mes plaintes. C'est horrible. La corsetière avait à peine fini de me serrer qu'une surveillante me réintroduit mon godemichet et ferme ma ceinture de chasteté pour me pousser aussitôt dehors. Je sors du centre pénitentiaire en titubant, tellement je suis faible. Je risque de m'évanouir à chaque pas et il me faut du temps pour rentrer chez moi.


Je passe le samedi et le dimanche à essayer de me reposer, malgré la pression permanente du corset.


Le lundi, après mon passage au centre pénitentiaire pour me faire engoder, j'assure ma journée de travail difficilement. Chaque jour est une épreuve, et je dois cacher mon état aux collègues. Avec le temps, mon corps résiste de mieux en mieux. Je n'ai plus de malaise, sauf quand je dois faire un effort physique.


Trois semaines plus tard, la corsetière décide de contrôler à nouveau mon tour de taille. Verdicts : elle considère que j'ai fait des progrès, que je supporte bien le régime du corset imposé de force et donc... Un nouveau serrage du corset lui semble approprié. Je dois me placer sous la barre de laçage, elle actionne le treuil, et je me balance à quelques centimètres du sol. Elle commence aussitôt de me serrer pendant qu'une assistante mesure mon tour de taille.


"Soixante-quatre centimètres... " HOoo mon ventre me fait mal...

"Soixante-trois et demis... " Le corset me force à expirer, il me bloque la respiration.

"Presque soixante-trois Madame... " Je voudrais la supplier d'arrêter, je ne peux pas... plus de souffle.

"Vous y êtes Madame, soixante-trois centimètres !"

Je me sens mal, je manque d'air. Il me faut un long temps pour pouvoir respirer, à petits coups rapides. La tête me tourne. Je veux dire à la corsetière, à mon bourreau... Respirer un peu... J'essaye de parler... Mon corset me limite tellement, j'étouffe, et au bout de quelques minutes, je réussis à lui dire faiblement.

"Ho... Madame...Vous me serrez... beaucoup... trop ! "

"Mon bijou, si je t'avais trop serré, tu ne pourrais plus me parler."


Pas de négociation possible, je dois rester corseté à soixante-trois petits centimètres. L'assistante de la corsetière me détache du trapèze et m'aide à me tenir debout. J'ai des vertiges, et sans son soutien, je tomberais. Elle m'installe dans une chaise haute. Je peux me reposer un peu, reprendre mon souffle, mais je ne peux plus inspirer normalement, je dois maintenir une respiration courte et plus rapide que la normal. Après un repos indispensable, je sors du centre. Je dois marcher lentement, en évitant le moindre effort qui pourrait me faire m'évanouir. Je me sens si faible...


Mes journées de travail sont de plus en plus pénibles. J'ai la sensation d'étouffer, surtout durant les journées un peu plus chaudes. Je ne me promène plus. Aussitôt le travail terminé, je rentre chez moi pour m'étendre sur mon lit. La position couchée me soulage un peu de la tension de mon corset. Il me faut faire un effort pour me lever, et me rendre le soir, au centre pénitentiaire. Aussitôt libéré de mon godemichet de plus d'un kilo, je retourne chez moi, pour me reposer après un tout petit repas.


Les jours, les semaines passent, et je ne m'habitue pas vraiment à ce corset aussi serré. Il reste pénible, dur à supporter, et je le porte en permanence. Nuit et jour. Semaine après semaine, toujours aussi serré, comprimé dans ce corset d'entraînement, le temps passe, lentement, aussi lentement que mon entraînement. La corsetière m'avait dit que je m'y habituerais, mais si c'est devenu un peu moins pénible que les premiers jours, cela reste difficile à supporter. Le corset me limite dans beaucoup de domaines. Je ne peux plus manger normalement. Le corset m'oblige à fractionner mes repas durant la journée, des repas très légers, très petits par la faute de mon estomac fortement comprimé, réduit. La rigidité des baleines, m’interdit certaines postures. Le corset me force à garder mon buste droit et rigide. La compression du haut de mes hanches, m'oblige à prendre des précautions pour m'asseoir, et de ne surtout pas m'asseoir dans un fauteuil trop bas.


Le serrage de ma taille et de ma cage thoracique, réduit mes capacités pulmonaires. Je ne peux plus respirer par le ventre et par le haut, c'est très limité. Cette respiration contrainte et réduite, m'interdit tout effort physique. Je dois apprendre à respirer avec le ventre bloqué, ce qui m'oblige de respirer par le haut, en soulevant ma cage thoracique et mes épaules. Ma capacité pulmonaire est extrêmement réduite et je compense en respirant plus vite, avec la sensation d'être en permanence à bout de souffle. Ce qui m'alerte en ce moment, c'est mon incapacité de monter un escalier en une fois. Je dois reprendre mon souffle limité avant d'atteindre le haut de l'escalier. Je suis devenu faible, de plus en plus faible...








L'île des Sylphides I

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XVI



© Fred Pody 2020