Par Fred Pody
2020
Dans quelques jours, je serai seul avec Estelle, qui sera chargée de mes entraînements et de m'aider... Ho... Je n'ai pas non plus évoqué le fait que je ne peux plus rien faire sans aide, même pour manger, j'ai besoin d'aide. En y réfléchissant, quelles sont les choses que je peux encore faire moi-même ?
Marcher, oui si le sol est plat, mais difficile de monter ou descendre un escalier seul. Manger, non, pas avec les coudes attachés.
Me coiffer non plus, me maquiller et me parfumer, je ne l'ai jamais fait, mais encore moins avec les entraves de mes coudes. En fait, je ne peux rien faire du côté de ma tête ou du haut de mon corps.
Et en bas, changer de chaussures, impossibles à cause de mon corset cette fois. Impossible de ramasser un objet par terre. Ouvrir une porte, oui, si la poignée n'est pas trop haute ou trop basse. Courir, sûrement pas, j'étoufferais au bout de deux pas. Et subitement, je me rends compte d'une situation des plus gênante. Je ne peux pas me coiffer, soit, mais pas laver mes dents non plus... ni me laver le visage... ni prendre une douche, je suis incapable de me déshabiller seul.
Mais pire encore, comment faire mes besoins... Je rougis de honte en me rendant compte que même ça, je ne peux plus le faire. Je dois demander à Estelle de m'aider à faire mes besoins, et le plus humiliant, lui demander de m'essuyer.
Je suis enchaînée en permanence, suivant les instructions de mademoiselle Sophie. Le premier soir, j'expérimente pour la première fois, le protocole du coucher. Cela commence par ce que je redoute le plus, faire mes besoins, et l’humiliation qui suit quand Estelle s'approche pour m'aider.
Elle fait tout son possible pour rester discrète et douce, en se tenant derrière moi. Quand je suis propre, elle m'embrasse dans le cou, en soulevant mes cheveux. Elle me conduit dans la salle de bain, sans me remettre ma jupe, ni même ma culotte de dentelle. Une barre de trapèze ou plutôt la barre de laçage, est descendue. Estelle me libère mes coudes et détache les entraves de mes chevilles. Elle me déshabille, sans toucher au corset. Ensuite, elle m'attache les poignets, à la barre de laçage. Estelle actionne un petit treuil fixé au mur, qui me tend les bras vers le haut. Elle tourne encore la manivelle avec plus d'efforts, jusqu'à ce que mes pieds ne touchent plus le sol. Estelle se place derrière moi, et je sens mon corset se détendre par petits à-coups. Au bout de quelques minutes, le corset complètement desserré, Estelle le dégrafe et le range de coté. Je respire mieux, malgré ma suspension et mes bras tendus. Je ne sens plus la terrible pression sur mon buste, quel soulagement. Estelle enlève ma gaine rembourrée, un poids en moins. C'est presque bizarre de ne plus sentir le poids la pression et la rigidité de mon corset. Je suis nue et cela me donne un sentiment de liberté, assez surprenant.
Estelle place une bassine sous mes pieds, et entreprend de me laver tout le corps. Elle prend son temps, et sans la traction sur mes poignets, j'aurais trouvé cela plutôt agréable. Après m'avoir séchée, elle me masse le buste avec une crème adoucissante, atténuant les effets du serrage excessifs du corset, durant toute la journée. Elle sort de l'armoire, le corset de nuit plus courts, qu'elle lace très serré au niveau de ma taille. Elle descend le trapèze et me conduit au lit, pour m'y attacher aussitôt. Les poignets devant, avec une chaîne fixée à la tête du lit, et pour mes chevilles, également une chaîne, mais fixée au pied du lit. Je peux bouger un peu, mais avec ces deux chaînes, mes mains ne peuvent pas descendre plus bas que les épaules.
"C'est pour t’empêcher de te caresser ou de délacer ton corset." Je suis impuissante, attachée et corsetée même la nuit. Pas un seul instant de liberté. Je m’endors assez tard. Pourtant, je suis fatiguée. Je peux respirer plus librement avec ce corset plus court, mais mon ventre est dur, à force d'être comprimé en permanence.
Le lendemain, après le rituel du changement de corset, la journée est consacrée à la marche élégante, malgré mes diverses entraves. Je finis par trouver une manière de marcher en gardant les genoux collés ensemble, et en faisant de tout petits pas. Estelle, voyant mes progrès, décide de raccourcir la chaîne de mes chevilles à seulement huit centimètres. Et je passe l'après-midi dans le salon à piétiner autour de la grande table, en faisant des pas ridiculement courts. Heureusement, il y a souvent des poses, indispensables tan mon corset m’affaiblit. Des poses où je peux grignoter un peu, très peu à cause de la pression sur mon estomac. Des moments où je peux me détendre, notamment mes chevilles et mes pieds qui ne sont pas encore habitués aux talons hauts.
Le soir, Coralie décide que l'on pourrait essayer la danse.
"Ho une danse lente, tu es trop faible pour quelque chose de plus rapide." Elle choisit une valse très lente. C'est peu être possible, je ne peux vraiment pas faire un pas de danse compliqué ou rapide.
"Estelle, voulez-vous danser avec mademoiselle Gwendoline. Ce serait charmant."
C'est Estelle qui conduit, il faut dire qu'avec les mains attachées dans le dos, je ne peux qu'être passive, et me laisser conduire. Elle s'approche de moi doucement, place une main sur ma hanche, l'autre sur mon épaule et on danse en tournant lentement, l'une contre l'autre, un peu raide, le buste bien droit, le souffle court, je danse à petit pas, perchée sur mes talons. La musique nous entraîne, nous berce tendrement. Estelle se frotte contre moi, et je dois dire que moi aussi, c'est doux et chaud. On danse longtemps, dans ce cadre merveilleux, d’où l'on voit la terrasse et au-delà la baie dans le soleil couchant qui fait des reflet sur la mer et la silhouette du "Sydney Opera House" toute illuminée.
Il est tard, du moins, je suis fatiguée. Coralie, qui m'observe, décide qu'il est temps de se coucher. Estelle me propose de m'aider. C'est maintenant un rituel bien réglé. Un rituel obligatoire, parce que Mademoiselle Sophie et Mademoiselle Coralie l'ont exigée, mais aussi parce que je suis incapable de me préparer seule. Montée lente des escaliers pour rejoindre ma chambre. Estelle me détache les mains pour pouvoir me déshabiller. Ensuite, la barre de laçage, pour m'enlever mon corset et la gaine rembourrée. Elle me lave le corps, avec une douceur inhabituelle, suivi d'un massage du buste, des parties du corps serré par le corset, mais aussi, plus intime, plus excitante. Je suis toujours suspendue par le trapèze et cela devient pénible. Estelle s'en rend compte, et elle me lace mon corset de nuit. Il est plus court, mais tout aussi étranglé au niveau de la taille. Bien sûr, elle contrôle que je suis bien serrée à cinquante-neuf centimètres.
Le soir suivant, Estelle me prépare pour la nuit, après le changement de corset et m'avoir attachée au lit, elle reste près de moi, assise sur le bord du lit. Elle se penche sur moi, m'embrasse, comme les autres nuits, puis sur les lèvres, plus intensément, plus fort. Elle enlève les draps, et s'étend à mon côté, contre moi. Je ne peux rien faire avec mes mains enchaînées, mais elle oui. Elle me caresse la poitrine, l'entre-jambe, m'embrasse dans le cou...
"Tu veux bien te laisser aimer" me dit elle tout bas... Je suis couchée sur le côté, elle m'embrasse merveilleusement, et je sens sa main me caresser les fesses, entre mes fesses, quelque chose cherche son chemin, quelque chose de dur me pénètre, et vibre en moi. Elle m'embrasse, me bâillonne de sa bouche. Je ne peux rien dire, rien refuser. Et je prends du plaisir...
Coralie doit rejoindre Madame Collette sur l'île des Sylphide. Mais avant de partir pour l'aéroport, elle décide que je suis prête pour une nouvelle réduction de ma taille. Cela se passe dans ma chambre, car elle a besoin de me suspendre avec le trapèze.
"Ne crains rien ma chérie, juste un ou deux centimètres de réduction, et ensuite, tu auras l'après-midi pour te reposer."
Et se tournant vers Estelle. "Voulez-vous la déshabiller, Gwendoline ne gardera que son corset, ces bas et ces chaussures."
"Oui Mademoiselle." Et Estelle me déshabille, elle me pousse sous le trapèze, m'attache les mains et actionne le treuil. Je suis suspendue au milieu de la chambre, en bas et corset. C'est Estelle qui sur ordre de Coralie, serre les lacets. Coralie contrôle mon tour de taille.
"Encore un peu plus Estelle... Gwendoline à perdu qu'un seul centimètre, je pense qu'elle peut supporter plus."
Mais mon tour de taille à seulement cinquante-huit centimètres, est douloureux. Plus ma taille est réduite, et plus il est difficile de la réduire encore plus. Il y a la pression sur ma taille, mais aussi l'impossibilité de respirer normalement. Coralie veut me serrer encore plus fort, c'est impossible, je ne tiendrais pas.
"Courage Estelle, encore un centimètre."
Si Estelle doit s'épuiser à tirer sur les lacets, c'est moi qui subis cette horrible compression. Je sens le corset mordre encore plus durement ma pauvre taille. Un malaise m'envahit, je me sens très faible...
"Tu y es presque, tire plus fort sur les lacets ! "
"Hoo... non... "
"Oui, tu peux nouer les lacets, Gwendoline à maintenant un tour de taille de cinquante-sept centimètres."
Estelle baisse le trapèze, je ne tiens pas debout. Il faut me soutenir, me porter sur le lit de la chambre. Je suis si faible, si essoufflée... Je ne peux plus bouger, incapable du moindre effort.
Coralie dit à Estelle. "Elle ne peut pas rester debout, il faut la coucher, qu'elle se repose cette après-midi."
"Oui Mademoiselle Coralie."
Elles me couchent sur le dos. Estelle attache mes chevilles aux pieds du lit, et les poignets de chaque côté, m'obligeant à garder les bras très écartés. Pour me soulager, Estelle glisse un coussin sous ma taille tellement martyrisée. Elle tire les rideaux, la chambre est fraîche. Je les entends sortir et fermer la porte. Je suis seul, dans la pénombre. Me reposer. La pression sur le ventre est terrible, le corset beaucoup trop serré. Bizarrement, je sens comme une fraîcheur en haut des cuisses, juste en dessous de la zone serrée par le corset. La fraîcheur de la chambre sur mes cuisses, mes jambes et ma poitrine me font du bien. C'est surtout agréable par rapport aux parties de mon corps écrasées par le corset. Je voudrais dormir, mais j'ai peur de m'étouffer dans mon sommeil. Je dois me concentrer sur ma respiration si limitée, et si peu naturelle. Mon ventre bloqué, ainsi que le bas de mon buste, je dois respirer uniquement en soulevant le haut de ma poitrine, respirer en soulevant les épaules. C'est épuisant.
Estelle entre dans la chambre. Elle s'approche doucement pour constater que je ne dors pas.
"Comment te sens-tu ma chérie ?"
"Je suis épuisée, je n'aurais pas pus rester debout, après le serrage du corset."
"Je sais, Coralie aussi le sait. Dit moi ce que tu ressens."
"Je commence à émerger, à me sentir un peu mieux. Le repos était indispensable."
"Pas de sensation bizarre, de douleur ? "
"Mon ventre est très dur, comme de la pierre, et peu de temps après être couchée, une sensation de fraîcheur, surtout en haut des cuisses."
"Ho, c'est sûrement un effet du corset quand il est trop serré. A tu ressentis des fourmillements dans les jambes."
"Non, un peu, mais c'est passé."
Estelle me caresse les pieds. "Tu sens bien mes caresses."
"Oui Estelle, c'est agréable."
"Bien, j'ai craint que ton corset soit trop serré. Coralie est une grande professionnelle, tu as sûrement été serrée au maximum possible. Coralie va bientôt partir. Elle veut te voir avant son départ. Te sens-tu capable de te lever ? "
"Oui Estelle, mais tu devras m'aider."
Elle me détache. Passer de la position couchée à la position debout m'est impossible sans aide. Une fois, debout, Estelle me rhabille et m’attache les mains dans le dos avant de m'installer devant la coiffeuse de la chambre. Estelle me maquille et me coiffe. Je suis prête pour sortir de la chambre après une inspection de détail.
Avant de partir pour l'aéroport, Coralie contrôle le travail d'Estelle une dernière fois. Je dois être parfaite, gaine, corset, bas, chaussures, robe, bijoux et aussi maquillage, coiffure, ongles et enfin, entraves de mes chevilles, entraves de mes mains dans le dos, entraves de mes coudes. Une longue check-list qu'Estelle respecte à la lettre.
Coralie est partie. Je suis seule avec Estelle dans cette grande demeure, car le personnel de maison est en congé. On passe une fin d'après-midi qui aurait pu être agréable, sans ce corset beaucoup trop serré. On fait ensemble le tour du jardin, lentement. Je m'habitue aux chaussures à talons, mais je suis vraiment très faible. On passe quelques instants sur la terrasse, au loin la mer du moins un bras de mer. Le soleil n'est pas encore couché. Mon corset m'a tellement épuisée que je lui demande si je peux me coucher.
Le lendemain Estelle s'occupe de moi. C'est long, barre de laçage, enlever mon corset de nuit, toilette, et laçage du corset de jour, avec une taille de seulement cinquante-sept centimètres. Une horreur, un étouffement permanent. Estelle m'installe devant la coiffeuse, je suis pâle. C'est mon corset qui m'épuise, et je dois subir plus d'une heure de maquillage et coiffure. Estelle m'inonde de parfum, je crois m'évanouir. Tout ce parfum et ma respiration tellement limitée, c'est trop. Après une pose, Estelle poursuit mon habillement et m'attache les poignets dans le dos, en plus de mes entraves aux coudes, aux genoux et aux chevilles. Je me tiens debout, perchée sur mes hauts talons et complètement immobilisée par mes entraves et mon corset.
Il me faut plus d'une semaine, pour apprendre à supporter le nouveau serrage du corset. Je me sens tellement faible, je dois me reposer très souvent pour ne pas m'évanouir. Estelle est inflexible. Elle maintient mon tour de taille à cinquante-sept petits centimètres, sans répits, jour et nuit. Je suis attachée en permanence, les mains dans le dos durant la journée, et enchaînée à la tête du lit pour toute la nuit.
Une semaine plus tard, Estelle me fait une proposition.
"Que dirais-tu d'une balade en ville ?"
Je suis heureuse de cette proposition, sortir de cette maison, voir autre chose, découvrir la ville. Mais j’hésite, je ne me sens pas très à l'aise dans ces habits féminins. Il n'y a que quelques semaines que j'ai été changée en femme. Avec ma jupe si étroite, comment faire une balade, et puis, il n'y a pas très longtemps que Coralie a serré mon corset encore plus fort.
"Estelle, je peux à peine marcher, et mon corset vient juste d'être resserré."
"Ne t’inquiète pas, tu porteras une jupe moins étroite, et je te soutiendrais."
"J'ai peur que l'on se rende compte de mon travestissement."
"Dit toi bien que tu es une femme, habillée comme beaucoup de femmes."
"Heu oui Estelle."
"Tu n'es pas travesti, tu es mademoiselle Gwendoline. Répète : je m’appelle Mademoiselle Gwendoline, une jolie jeune femme très élégante."
"Je m’appelle Mademoiselle Gwendoline, une jolie jeune femme très élégante."
"Encore ! "
"Je m’appelle Mademoiselle Gwendoline, une jolie jeune femme très élégante."
"Je m’appelle Mademoiselle Gwendoline, une jolie jeune femme très élégante."
"Estelle, promet moi que personne ne me reconnaîtra."
"Personne ne te connaît à Sydney. Par contre, sur ordre de Coralie, je dois prendre quelques précautions. Mademoiselle Sophie et Coralie, ne veulent prendre aucun risque. En ville, tu ne sera bien sûr pas attachée. Mais n'oublie pas que tu seras sans argent et sans papier. Pour t'enlever complètement toute envie de fugue, Mademoiselle m'a demandé de t'imposer une contrainte qui t'obligera à revenir au plus vite dans cette demeure."
Estelle me conduit dans ma chambre. Elle ouvre le dressing, et sort une jupe droite.
"C'est la jupe de ton tailleur, mais fendue. Tu pourras marcher normalement, bien que je te conseille fortement de ne pas faire de grands pas."
Estelle retrousse la veste de mon tailleur et m’enlève ma jupe entravée. Mais au lieu de m'enfiler la jupe normale, elle attache une chaîne à mes poignets entravés dans le dos, et l’accroche au trapèze en tirant vers le haut, en me forçant à me pencher en avant, les bras tirés en arrière et en hauteur. J’entends un cadenas de ma ceinture de chasteté s'ouvrir. Elle libère la bande métallique entre mes jambes.
"Voilà la contrainte que je vais t'imposer." Et Estelle me montre le godemichet en bronze, de trois centimètres de diamètre, qui m'avait déjà humiliée et fait souffrir. Je pensais que je ne verrais plus cette chose. Elle passe derrière moi, et elle le fait entrer avec lenteur. C'est dur, brûlant. Il me dilate horriblement l'anus et me remplit, me comble entièrement mon ventre. Je ressens son poids en moi. Il est vraiment lourd, et très gros. Estelle l'enfonce à fond, et remet en place la bande métallique entre mes jambes, qu'elle referme par le cadenas. Le godemichet est en place, complètement enfoncé en moi, douloureux et lourd, humiliant. Il ne peut plus sortir. Estelle m'enfile la jupe normale et ensuite, détache ma chaîne, mes entraves de mains et de mes chevilles.
Estelle me demande de faire quelques pas dans la chambre. Je peux marcher sans difficulté, mes genoux libres. Mes hauts talons ne me gênent presque pas, avec l’entraînement que j'ai subi, je peux marcher sans trop de difficultés avec des talons de huit centimètres. Je dois simplement faire attention à bien poser le pied et de faire des petits pas. Mais le godemichet bouge en moi à chaque pas. Je ressens une honte et aussi une excitation que j'essaye de brider. Mais je ne peux pas empêcher ce truc en moi de bouger.
On sort dans la rue ou nous attend un taxi. Je me rends compte seulement maintenant que l'on avaient descendu les escaliers sans difficulté. Monter dans le taxi, est plus difficile, mon corset est vraiment très serré et long. Estelle me guide, et je la remercie de son aide, mais aussi d'avoir commandé un taxi de luxe, plus grand, plus haut, plus facile pour m'asseoir.
Le taxi nous dépose dans un quartier très animé. On se promène lentement dans le centre-ville rue Pitt Street Mall. Une très belle avenue piétonne, avec des commerces de luxe. Il y a beaucoup de monde, beaucoup de femmes. J’espère ne pas me faire remarquer. Je croise une femme qui me sourie, j'ai peur, a-t-elle deviné ma situation... Je baisse les yeux, je m'éloigne aussi vite que possible, limitée par mes talons et mon corset. J'ai peur que quelqu'un devine ma situation, que je ne suis pas vraiment une femme, que je porte une ceinture de chasteté, et un gros godemichet enfoncé en moi. Non, ce n'est pas possible, j'ai très envie de fuir cet endroit. Je ne peux pas marcher très vite, mais en allant lentement, je me débrouille assez bien. Fuir lentement... Je panique un peu. J'ai chaud, je dois être rouge. Il me faut trouver un endroit pour me reposer. Si la marche ne me pose pas trop de problème, mon souffle lui est très limité. Entrer dans un magasin surchauffé, m'est interdit par mon corset qui m'étouffe et la peur d'être découverte. Heureusement, on trouve la terrasse d'un salon de thé. M'asseoir enfin, reprendre mon souffle, mais la position assise n'est pas sans inconvénient. Mon corset me rappelle que je n'ai pas le droit de m'asseoir sur une chaise trop basse, et mon godemichet me pénètre plus profondément. C'est un repos qui n'est pas vraiment un repos !
J'ai le souffle très court, je me sens de nouveau très faible. Il me faut du temps pour me reposer. Estelle m'observe, et décide de commander un taxi, mais il ne peut pas entrer dans cette partie de la rue. On doit se lever, et marcher durant plus d'une demi-heure. Bien sûr, marcher à mon rythme très lent, et le godemichet qui bouge en moi, me rappelle à chaque pas, cette chose humiliante qu’Estelle m'avait enfoncée. On doit s'arrêter plusieurs fois pour reprendre mon souffle, mais aussi pour calmer les effets troublants du godemichet qui me remplit le ventre et me masse vicieusement l'anus. Je dois me concentrer, ne pas laisser l’excitation prendre le dessus, non pas dans la rue. Je m'imagine que les passantes, devinent que je porte ce godemichet en moi, qu'elle remarque que le gode fait une bosse entre mes fesses, j'ai honte. Fuir à petit pas, fuir la foule. Marcher le plus vite possible, sans jouir en pleine rue, en public. Enfin, on sort de la zone pitonne, le taxi est là ! Vite, fuir me cacher...
Le taxi n'est pas du même luxe que le premier. Je dois forcer sur les baleines du corset pour entrer. Le siège est dur, ce qui m’enfonce le godemichet plus profondément. La position assise, m'est très inconfortable, c'est comme si on avait resserré mon corset et augmenter la taille du godemichet. Le chauffeur n'est pas très souple, il conduit vite, et la suspension défaillante de la voiture me secoue, faisant bouger diaboliquement mon godemichet en moi. De retour à la demeure, Estelle doit m'aider à sortir du taxi, je suis rouge, je transpire et je tremble sur mes jambes. J'étouffe et j'ai les fesses en feux. Estelle m'aide pour m'étendre sur le canapé, elle m'embrasse, me caresse, fait bouger le godemichet en moi. Je suis dans un tel état, que je jouis quand sa main s'insinue sous ma ceinture.
Estelle attache de nouveau mes poignets et mes chevilles et on monte dans ma chambre. Ensuite, elle s'occupe de mon godemichet de bronze. Ces caresses, et les mouvements qu'elle imprime au godemichet me font jouir une deuxième fois. Elle m'embrasse, se serre contre moi. J'aurais voulu la caresser aussi, mais avec les mains attachées dans le dos, je ne peux rien. C'est elle qui mène la danse, qui me contrôle complètement. Je suis devenue son jouet.
C'est le jour du retour ! Des semaines d’entraînement à la marche, la danse, le maintien. Apprendre à contrôler ma voix, apprendre à me coiffer, me maquiller. Deux semaines enchaînées en permanence, sauf durant une promenade en ville. Je suis complètement transformée. Je suis devenue une jeune fille, élégante et très jolie. Je suis maintenant Mademoiselle Gwendoline. Une jeune fille presque comme toutes les filles de mon âge, si ce n'est que mon sexe est un peu différent. Ho oui et aussi, que je porte un solide corset.
Pour le voyage, Estelle me prépare comme pour la balade en ville. Attachée au trapèze dans ma chambre, les pieds décollés du sol. Estelle contrôle que le serrage de mon corset me fait bien une taille de cinquante-sept centimètres et pas un millimètre de plus. Ensuite, vient l'introduction du godemichet de bronze. Ensuite, la fermeture de la sangle métallique qui me le maintient bien en place, bien enfoncé en moi. Estelle me détache, et m'aide à porter mon tailleur avec la jupe droite fendue. Elle me demande de faire quelques pas, et n'est satisfaite de mon aspect qu'après m'avoir fait une dernière retouche de maquillage.
"Bien ! Tu es prête pour le voyage."
J’appréhende ce voyage que je vais devoir faire seule.
"Je vais te donner un carton d'invitation de Mademoiselle Sophie. Il est très précieux, sans lui, tu ne pourrais pas prendre l'avion privé de l'île."
C'est un carton du format carte de crédit, doré et gravé. Au dos, il y a un code.
"Tu présenteras ce carton à l'aéroport. Il te permettra d'entrer dans la salle V.I.P. sans passer par les contrôles de douane. Avec tout le métal que tu portes sur toi et en toi, tu ferais sonner tous les portiques de contrôle. Ce carton est indispensable pour prendre l'avion, mais aussi à ton arrivée, pour monter dans un taxi. Avec ce carton, le taxi saura où il doit te conduire."
Cinq heures d'avion, sans bouger. C'est un petit avion, il n'y a qu'une dizaine de passagers. Estelle fait aussi partie du voyage, mais elle s'est installée très loin de moi. Elle ne veut pas que l'on sache que nous nous connaissons. On ne doit pas se parler. Cinq heures interminables avec cette chose qui me dilate et le corset qui me comprime durement, m'étouffe...
Encore une heure de vol, je me lève difficilement pour me rendre aux toilettes. Quelques pas, pour me dégourdir un peu, me décoincer de mon siège. Me tenir debout quelques minutes m'a soulagé un tout petit peu.
Enfin l’atterrissage. Je suis ankylosée de n'avoir pas pu bouger, mais aussi par ce corset qui m'immobilise et ce truc en moi qui me remplit et me dilate. J'ai mal partout...
Je monte dans le minibus qui fait la navette entre la piste et le hall d'accueil de l'aéroport. Je ne veux pas m'asseoir. Je préfère être perchée sur mes hauts talons que de lutter contre mon corset en m'asseyant.
Je sors seule de l'aéroport et me dirige vers la station de taxi. Il suffit que je sorte le carton d'invitation pour que le taxi-man, se précipite et m'invite à m'installer. C'est un taxi qui ressemble aux taxis anglais, ce qui me convient parfaitement, car sa hauteur me permet de m'asseoir sans difficulté. Juste que la position assise, m'enfonce le godemichet plus profondément. Il m'est impossible de l'oublier, chaque mouvement me rappelle que je suis... enculée... et me fait rougir de honte.
Je n'ai pas donné d'adresse au chauffeur, qui semble savoir exactement où me conduire. Je ne suis pas surprise par l'arrivée sur la place centrale du village. Le taxi s'arrête devant l'entrée de l’hôtel de Mademoiselle Sophie. Une bâtisse toute en pierre, dans un style indéfinissable, très éclectique, très à la mode en... 1900, avec beaucoup de décorations sculptées, de bow-windows décorant la façade, et même deux petites tourelles dans les angles de l’hôtel. Un doux mélange comme si on avait voulu recréer un château de conte de fées.
Un groom se précipite vers moi, surpris par l’absence de bagage. Il me conduit aussitôt dans la suite de Mademoiselle Sophie et me fait attendre debout, dans son hall. Je dois attendre assez longtemps. Une femme de chambre, comme on peut l'imaginer au dix-neuvième siècle entre. Robe longue, relativement étroite et toute noire, bustier ajusté sur une taille fine et sanglé d'un tablier blanc en dentelle, très haut col, qui lui fait tenir la tête bien droite, coiffée d'un chignon serré décoré d'une coiffe blanche.
"Bonjour Mademoiselle, voulez-vous me suivre, s'il vous plaît."
Cela m’étonne encore, que l'on m’appelle mademoiselle. Je dois me regarder régulièrement dans un miroir pour me rassurer, et voir une jolie jeune fille, ce qui me trouble et me fascine. Une jeune fille qui m'attire, me plaît et me trouble encore plus...
Je suis la femme de chambre, qui heureusement marche très lentement. Je comprends, quand je peux apercevoir un bref instant, la hauteur invraisemblable de ses talons. Je ne peux vraiment pas me plaindre avec mes talons de huit centimètres. Des talons que j'ai fini par aimer, et même, trouver qu'ils sont assez confortables. Après quasiment un mois d’entraînement, mes hauts talons ne me posent plus de problème, contrairement à mon corset.
La femme de chambre me fait entrer dans les appartements de Mademoiselle Sophie. Elle m’accueille, avec un grand sourire, avec chaleur.
"Approchez ma chérie, Coralie m'a dit beaucoup de bien de vous."
Elle me regarde avec curiosité, comme si elle me voyait pour la première fois. Je la trouve impressionnante, je suis comme hypnotisée par son regard intense.
"Comme vous avez changé. Je ne vous reconnais plus... Vous êtes bien mieux ainsi. Je suis heureuse que vous soyez devenue une très belle jeune fille."
Elle me regarde, manifestement avec plaisir.
"Voulez-vous faire quelques pas."
Je fais le tour du salon, en marchant comme on me l'a appris, lentement, avec élégance, en ondulant légèrement le bassin, ni trop fort, ni trop peu. Je me concentre sur ma marche, mais le godemichet bouge en moi, il me rappelle à chaque pas, ce que je porte, ce que l'on a enfoncé de force dans mes fesses. Mademoiselle Caroline prend beaucoup de plaisir à me voir ainsi marcher dans son salon.
"Ma Chère Gwendoline, tu te déplaces divinement, mais je suis persuadée que tu pourrais porter des talons bien plus hauts. Veux-tu bien enlever la veste de ton tailleur. Il a été coupé pour masquer ta silhouette, mais je veux voir par moi-même l'effet du corset que tu portes."
J’enlève la veste de mon tailleur. Par-dessus ma jupe, et mon bustier, Estelle m'a serré la taille dans une large ceinture. Avec ma gaine rembourrée et mon corset horriblement serré, ma silhouette est assez... étonnante.
"Ho oui, Coralie a fait du bon travail. Une vraie taille de guêpe. Très jolie silhouette."
Mademoiselle Sophie met ses mains autour de ma taille.
"Merveilleux, mais comme ta taille est dure, Coralie a dû te serrer vraiment très fort. Je sens la rigidité de ton corset. Les hanches sont parfaites. La poitrine aussi. Tu es devenue une très jolie fille, mais tu deviendras exceptionnelle si tu continues de te corseter. Rassure-toi, Coralie est une corsetière de talent, et elle t'aidera efficacement à te réduire encore plus la taille. J'en suis certaine, elle te fera une taille minuscule, qui te donnera une silhouette époustouflante."
Ce discours m'inquiète, mon avenir semble déjà planifié.
"Viens mon bijou, ma jolie Gwendoline, je vais t’emmener dans mon château."
Je dois remettre ma veste de tailleur, et on sort de l’hôtel, accompagnées de la femme de chambre, qui a revêtu une longue cape, Mademoiselle Sophie est habillée à la mode 1900, longue robe bleu sombre, une veste avec manche bouffante, serrée aux poignets, chapeau assorti, large, orné d'une très grande plume blanche. Avec mon tailleur moderne, je me sens en décalage. Une grande voiture nous attend devant le perron de l’hôtel. On passe la grande porte dans la muraille. On entre dans la partie de l'île interdite aux hommes, la partie privée des quelques propriétaires de domaines, toutes des femmes. Il me faut quelques instants pour comprendre que je suis dans la partie de l'île réservée aux femmes. La zone strictement interdite aux hommes... Et moi... je ne suis donc plus un homme, je suis Gwendoline ! Mademoiselle Gwendoline. J'ai le droit d'être ici, car je suis une femme. Totalement femme, ou presque...
Au bout de dix minutes, la voiture s'arrête devant l'entrée d'un château de fantaisie. Lui aussi probablement construit vers 1900. Une réinterprétation d'un château de conte de fées. On entre, mais dans le hall, Mademoiselle Sophie m’interpelle.
"Mademoiselle Gwendoline, vous ne pouvez pas porter cette tenue dans mon château. Entrez dans le dressing, à gauche. Vous y retrouverez mesdemoiselles Coralie et Estelle. Elles vous aideront à vous changer."
"Oui Mademoiselle Sophie." J'entre dans le dressing ou m’attends Coralie et Estelle.
"Suis moi." Me dit Estelle. "Il y a une salle de bain équipée d'une barre de laçage. Une bonne douche te fera du bien après ce long voyage."
Je la suis, Estelle m’enlève ma veste et mon bustier et aussitôt, elle m’attache les mains à la barre de laçage, et me soulève de terre avec un petit treuil. Pour continuer de me déshabiller, et pour enlever mon corset, il faut ouvrir ma ceinture de chasteté, ce qu'elle fait. Ensuite, elle me retire le godemichet qu'elle m'avait enfoncé dans les fesses avant le départ de Sydney. Estelle ne résiste pas au plaisir de jouer avec, le faisant tourner, bouger dans tous les sens, me rendant folle. Je ne sais pas si je dois protester ou au contraire lui demander de continuer... Mon sexe se tend, mais je suis bridée par le corset. Elle retire le godemichet au moment où l’excitation l'emporte, je me sens frustrée, en attente de quelque chose qui s'éloigne. Coralie est entrée, je ne suis pas certaine qu'elle aie remarqué le jeu d'Estelle avec moi.
Estelle s'empresse de me libérer de mon corset et de ma gaine. Elle me douche et ensuite, sans perdre de temps, elle m'enfile une nouvelle gaine rembourrée. Coralie lui donne un nouveau corset. Il semble plus ancien dans sa conception. Plus droit devant et avec de larges jarretelles. Il est décoré en hauts et en bas d'une bande de dentelle. Et bien sûr, serré aussi fort que le précédent, tout en me cambrant plus. Coralie contrôle mon tour de taille, pas question que je dépasse les cinquante-sept centimètres si durement acquit. Le Corset en place, elle descend la barre de laçage, et commence mon habillage. Pantalon de dentelle fendu, bas, assez épais très tendus par les jarretelles du corset, bottine à hauts talons, plus hauts que mes anciennes chaussures, ensuite, un jupons, puis un cache corset, et un autre jupons, et une chemise blanche de dentelle et enfin, la jupe longue de couleur lilas, avec une petite traîne, et pour terminer, le bustier assortit à la jupe, lacé très près du corps.
Coralie inspecte le travail d'Estelle.
"Parfait ma chérie, tu es vraiment experte dans l'habillement. Il te reste à la coiffer et la maquiller. Nous sommes au château, tu peux lui faire un maquillage plus sophistiqué, mais avant, je vais l’enchaîner."
Coralie m’attache les poignets dans le dos, elle m'attache aussi les chevilles avec une courte chaîne de seulement huit centimètres.
"Estelle, tu peux prendre un rendez-vous avec notre couturière, je veux qu'elle lui fabrique un gant, dans lequel je pourrais lui lacer les deux bras dans le dos. Il devra être de la même couleur que sa robe, et doit être baleiné sur toute la longueur. Elle pourra se faire aider par mon assistante, qui est corsetière comme moi."
Ho... Je ne vais pas avoir plus de liberté ici... Sans doute moins qu'a Sydney.
Estelle met plus d'une heure à me coiffer me parfumer et me maquiller. On sort enfin du dressing, et je peux expérimenter la plus grande hauteur de mes talons. Marcher avec précautions, limitées par la chaîne de mes chevilles. Apprivoiser ses nouveaux talons. Ils tirent plus fort sur mes chevilles, mes pieds encore plus cambrés rendent la marche délicate, et mon équilibre plus instable. On traverse lentement le grand hall pour rejoindre Mademoiselle Sophie qui nous attend dans son salon privé.
"Entrez mes chéries, et montrez moi Gwendoline. A-t-elle été docile ? "
"Oui Mademoiselle, je pense qu'elle accepte sa transformation, elle est vraiment mieux ainsi."
"Gwendoline, approche toi... Oui, je pense qu'elle sera très jolie avec ces grandes robes 1900. Cela lui va très bien" dit Mademoiselle Sophie "Viens te voir dans le miroir" Je m'approche, très curieuse de me voir. Estelle avait refusé que je me regarde dans un miroir. Mademoiselle Sophie me pousse vers son grand miroir. C'est un choc, je vois une dame 1900, très élégante, au maquillage particulièrement sophistiqué, un maquillage qui ne convient que pour une soirée, une réception.
Mes cheveux blonds, remontés sur le haut de ma tête formant des entrelacs de boucles élégantes. La forme de ma robe me grandit et souligne l'étroitesse de ma taille. Je me sens belle, oui, c'est ça, je suis une jeune fille élégante, très belle, très attirante.
Il m'est difficile de croire que cette merveilleuse jeune fille... C'est moi. Je reste hypnotisée par mon reflet dans le miroir. Mademoiselle Sophie doit me sortir de ma contemplation, et elle nous invite à la suivre.
"Venez mesdemoiselles, je vais vous montrer le lieu de vie que j’ai fait aménager pour Gwendoline."
L'île des Sylphides I
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