Cela fait trois jours qu'Angélique me serre à soixante-trois centimètres. Je n'y suis pas encore habitué. C'est vraiment très serré et je dois porter ce corset en permanence.
Il est onze heures du matin quand Angélique entre, accompagnée de Mademoiselle Corsélia et de son assistante Coralie. J'ai beaucoup de crainte. Mademoiselle Claudia n'est pas là. Je suis certain qu'elle m'aurait protégé contre les excès d'Angélique. Elle s'approche de moi, très près et me dit à l'oreille ce que je craignais le plus.
— Je te conseille de ne pas te plaindre de ton corset. Je veux que tu leur dises que tu adores te serrer très fort, que tu te sent bien avec la taille réduite, et que tu m'as supplié de te serrer encore plus. Si non, je te promet des nuits de douleur, avec la taille prise dans une ceinture en acier qui se serre par un jeux de vis. Ce soir, tu seras seul avec moi, mon jouet. Ta douleur ou ta soumission.
Je ne peux répondre, je suis soufflé par son discours.
Je vois Coralie sortir un corset de sa boite. Angélique me conduit sous la barre de laçage. Elle m'enlève mon petit corset, et le remplace de suite par le nouveau qui est plus long, monte plus haut, me prend de la taille jusque sous les seins et descend bas, m'enveloppant le hauts des hanches. C'est. Coralie qui agrafe le corset. C'est lourd et rigide. Le devant droit. Il m'oblige déjà à me cambrer. Coralie commence à serrer le bas du corset, ensuite la taille et puis le haut. Elle resserre encore la taille. La pression est très forte, mais... pas désagréable. C'est comme une étreinte douce et ferme en même temps.
Coralie me serre de nouveau un peu plus, le bas du corset, la taille, le haut, et de nouveau ma taille, qui devient dure par la compression. Après ce deuxième serrage, l'étreinte du corset est forte, ma taille durement réduite et j'ai des difficultés pour respirer. Pourtant, je me sens bien. Sans doute un peu trop serré.
Mais elle est délicate, et me serre lentement, graduellement. Je dois reconnaître qu'à ce moment, c'est plutôt agréable. Je me sens fermement comprimé avec douceur. C'est ferme et confortable. Le corset m'enveloppe du haut des cuisses, jusque-là base de ma poitrine. Je me sens bien. J'aime cette sensation d'être maintenu, forcé de me tenir correctement, bien cambré.
Coralie mesure ma taille qui fait soixante-six centimètres.
— Je vais devoir vous serrer plus pour atteindre les soixante-trois centimètres de ce matin.
— Ho non ! Coralie, s'il te plaît, desserre un peu le corset, j'étouffe, je n'arrive pas à reprendre mon souffle.
— Vous plaisantez, je dois vous serrer plus fort. Vous aurez une semaine pour vous habituer, avant un nouveau serrage de votre corset.
— Mais comment une semaine, que voulez vous dire ?
Pas de réponse, elle continue de me serrer. Ce n'est que trois centimètres, mais ce sont les plus pénibles. Le corset devient gênant, inconfortable. Il me serre trop. Le fait qu'il soit plus long et plus rigide donne l'impression d'être beaucoup plus serré. Il exerce une pression sur ma cage thoracique qui m'étouffe et sur mes hanches, qui me bloquent dans une posture rigide.
La barre est descendue. Je me rends compte à quel point ce corset est rigide. Ma taille, en plus d'être comprimée, est devenue raide, comme un bloc de pierre. Le corset me force à une cambrure exagérée. Je voudrais m'asseoir, Coralie me guide vers une chaise. C'est plus compliqué que je le pensais. Je dois m'asseoir sur le bord de la chaise, le buste droit, immobile. Je ne peux pas me pencher ni me retourner. Je dois rester bien droit, sans pouvoir bouger. Posé sur cette chaise comme une statue, un objet, une chose...
Les trois demoiselles, discutent entre elles sans s'occuper de moi. Mesdemoiselles Corsélia et Coralie sortent, je reste avec Angélique qui me montre une feuille. C'est mon programme de réduction de la taille.
— Tu vas aimer, j'ai réussi à convaincre Mademoiselle Corsélia De Gaches que tu adorais te serrer. Elle t'a prévu un programme très sévère. Je vais faire de toi une adepte enthousiaste du "Tight Lacing". Toutes les semaines, je te réduirai ta taille d'un centimètre. Toutes les semaines, de plus en plus serrées dans ton corset. Je vais te modeler comme une poupée, comme mon jouet.
Je ne m'en sortirais pas, il reste tout le programme d'éducation que je devrais faire, mais en portant ce corset. Cela commence cette après-midi, cours de bienséance. Ensuite, cours de coiffure et demain cours de maquillage suivit d'une promenade dans le parc sur haut talons. Avec ce corset étouffant qui me comprime horriblement.
Toutes les semaines, Angélique avec un grand sourire, me fait perdre un centimètre. La première fois, c'est bien passé, mais ensuite, cela est devenu de plus en plus pénible. Treize semaines redoutables, sanctionnées par la réduction systématique de ma taille
Ce matin, j'ai atteint un tour de taille de seulement cinquante centimètres. Cela fait presque trois mois qu'Angélique me réduit la taille tous les sept jours. Le corset est tellement serré que je me suis évanoui quand elle a noué les lacets.
Je dois me rendre au cours d'histoire. Il me faut du temps pour sortir de ma chambre, les mains attachées dans le dos, très cambré par le corset qui me fait une taille minuscule. Marcher dans le couloir sur mes hauts talons, la respiration courte. Tout cela pour suivre le cours d'histoire de la mode, donné par Mademoiselle Bertine.
À mon entrée dans la salle de classe, il y a des réflexions faites à voix basse. Je devine que l'on parle de moi, et de ma silhouette qui s'affine régulièrement. J'aimerais y répondre, mais je me souviens de la menace d'Angélique. Si je parle, si je dis ne pas aimer mon corset, elle peut très bien me broyer la taille avec sa ceinture métallique. Mes nuits seraient un enfer.
Durant plus d'un mois, je reste corsetée à cinquante centimètres. C'est pénible, car sans répits. La pression sur le ventre est constante, et je suis certain d'avoir maigri. Impossible de manger normalement en étant aussi serré.
Ce lundi matin, je ne suis pas encore levé, qu'Angélique entre dans la chambre.
— Bonne nouvelle pour toi ! Mademoiselle Claudia est de retour. Mais cela ne m'empêchera pas de réduire encore ta taille. Quand elle te verra, tu ne feras plus que quarante-neuf centimètres. Je pourrais lui montrer que je peux te faire descendre en dessous des cinquante centimètres. Pas un mot sur ton entraînement imposé. Du doit dire que c'est toi qui as demandé à être aussi serré.
Je ne réponds pas, je suis incapable de lui résister, le corset m'a enlevé toutes mes forces toute ma volonté.
Alors, je suis suspendu, et elle resserre encore le corset. C'est dur, pénible. J'étouffe, je me sens si faible. Sans réaction. Elle a terminé, j'ai encore perdu un centimètre, je ne me sens pas très bien, cette langueur, cette faiblesse qui me submerge. Je voudrais la supplier de me desserrer un peu. Je n'ai même plus la force de lui demander.
Angélique noue les lacets dans mon dos, elle se presse contre moi, me caresse ma taille douloureuse, si fine maintenant. C'est troublant, et excitant. Elle me détache, on se fait face, ses mains sur mes hanches, sur l'étranglement de ma taille. Je pose mes mains aussi sur ses hanches. Je suis surpris de sentir sous sa robe, un corset visiblement très serré. Sa robe cachait une taille étroite, fine, et durement comprimée.
— Toi aussi, tu portes un corset ? Toi aussi, tu te serres où quelqu'un te serre ?
Elle ne répond pas et m'embrasse. Je sens son souffle court, comme je la comprends, je suis sans doute aussi essoufflé qu'elle. Elle s'approche du lit, mais s'arrête juste avant. Elle m'enlace et m'entraîne dans une danse lente, tout en m'embrassant. Je sens sa main glisser sur mes fesses, et même entre mes fesses. Son geste me trouble, m'étonne. Je la laisse faire. On danse lentement, collé l'un à l'autre. Elle me surprend, je sens quelque chose de dur et lisse se presser entre mes fesses. Elle se colle contre moi plus fort et ce truc qui me pénètre. La surprise et mon corset, qui m'affaiblit, m'empêche de réagir. Ça rentre en moi, c'est gros et long, ça me brûle, l'anus distendu. C'est... Je ne peux pas parler, bâillonné par ses baisers. J'ai honte, mais elle continue de faire bouger ce truc en moi. Elle me lâche, s'écarte de moi, et me fait tourner sur moi-même, comme pour mieux me voir. Elle se sauve en riant. Je reste seul dans la chambre. Face au grand miroir, je peux voir ma silhouette étonnante, si étroite... Je me tourne et... je constate ce qui sort de mes fesses. Je ressemble à une fille en sous-vêtement, corset, bas et chaussure à talons, et... un godemichet qui dépasse, qui... m'encule honteusement, profondément. Je le saisis et tire dessus. La partie la plus grosse ressort. Ça me brûle un peu. J'ai honte de m'être laissé faire. Je pose ce truc sur la table de nuit.
Je me vois dans le miroir. C'est étrange, mais j'adore ma silhouette, si durement obtenue, contre ma volonté. Je suis devenu... autre chose.
Je m'étends sur le lit. Fatigué, troublé par cet instant érotique et bizarre.
Angélique revient.
— Mademoiselle Claudia me suit, mais tu vas lui dire que c'est toi qui a demandé de te serrer aussi fort. Que je ne voulais pas te corseter à ce point, mais que j'ai cédé à ta demande d'être encore plus serré. Ou alors, je lui montre ces photos où on te voit jouer avec un godemichet dans les fesses.
Et elle me montre une série de photos, prisent au moment où j'enlevais ce godemichet, mais placées dans un ordre différent. Ce qui donnait l'impression que je m'enculais moi-même, que je jouais avec ce gode en moi.
L'école de Mademoiselle I
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