Claudia m'a prévenue que je devrais passer une troisième épreuve. Une immersion plus complète dans la société.
— Ce sera différent de la promenade en crinoline. Le but ne sera pas d'être spectaculaire et admirée. Mais au contraire, tu devras essayer d'être la plus discrète possible, tout en étant élégante et préparée comme pour une soirée.
— Je ne comprends pas bien.
— Patience mon bijou. Pour l'instant, tu as un cours de danse avec Mademoiselle Isadora. Tout les cours qui vont suivre te préparerons à cette épreuve. Sois studieuse et obéissante, c'est pour ton bien.
Obéir pour mon bien, elle se moque. Elle me transforme pour son plaisir, son amusement. Je suis sa chose, son beau jouet.
Je suis surveillée de près par Mademoiselle Claudia. Inspectée sous toutes les coutures, mon maquillage, ma coiffure, mes progrès en danse et maintien et aussi mon tour de taille. Ce tour de taille qui vire à l'obsession. J'en peux plus de me faire serrer autant chaque matin et le soir. La pression du corset ne me quitte jamais. Pas un seul répits. Le pire, je sais que les muscles de ma taille se sont atrophiés, que je ne peux plus me tenir debout, sans le support de mon corset. Pourtant, quand je me vois dans un miroir, je suis subjuguée par cette fille dans le miroir. Une fille si élégante, si bien coiffée et maquillée, les jambes longues, allongées par les hauts talons, et sa silhouette, sa taille minuscule, étranglée, si délicate, si fascinante.
La troisième épreuve approche, il me reste un peu plus d'une semaine pour être prête. Mais prête à quoi ?
Je suis docilement tout les cours qui me sont donné. Je suis bien obéissante... Je devrais me rebeller, mais non. Je n'en ai pas la force.
Demain, je passerai la troisième épreuve. Mademoiselle Claudia, dit que je suis prête, mais qu'il y aura sans doute quelques imprévus. Je n'aime pas ça.
Angélique me prépare pour la nuit, mais je n'arrive pas bien à dormir. Surtout qu'elle m'a prévenue que demain matin, je devrais perdre un centimètre de tour de taille. Que je devrais passer cette épreuve encore plus serrée.
Angélique et Corsélia m'aident à me lever. Je suis attachée à la barre comme chaque jour. Débarrassée de mon long corset. Angélique me fait ma toilette, m'habille, en commençant par mes dessous, bas, gaine et un corset classique. Je suis surprise, depuis un mois, je porte un corset très cambré et long, descendant à mi-cuisse. Un corset qui m'interdit de m'asseoir.
Corsélia me dit.
— C'est la même coupe, la même forme que ton corset long, mais il descend moins bas, car tu devras pouvoir t'asseoir. Pour compenser, j'ai décidé qu'il sera plus serré. Tu vas perdre un centimètre. Cela semble peu, mais tu es déjà tellement serrée, qu'en fait, il n'est pas possible de te réduire la taille encore plus.
Et aussitôt, Angélique tire sur les lacets. Ensuite, quand cela devient trop dur, elle utilise le treuil électrique. C'est horrible, je sens mon corps céder. C'est lent, mais inexorable. Ma taille diminue petit à petit. Mademoiselle Corsélia la contrôle. Ho, quand va-t-elle donner l'ordre d'arrêter le treuil ? Je me sens mal, c'est dur, mon pauvre ventre si comprimé, si durci, comme une pierre.
— Mademoiselle arrêté s'il vous plaît.
Je ne suis pas écoutée, et ma taille continue de diminuer, mon vendre me fait mal...
— STOP !
Le treuil s'arrête, inutile de le demander, je ne fait plus que quarante quatre centimètres de tour.
— C'est parfait. Dit Corsélia.
— Il me reste à vous informer d'une demande de Mademoiselle Claudia.
Elle donne à Angélique, une boite en carton.
— Mademoiselle Claudia m'a demandée de vous donner cette ceinture de chasteté. Elle est ajustée pour le corset de Béatrice.
— Merci Mademoiselle, mais ...
— C'est Claudia qui veut que Béatrice ne sorte pas sans protection. Elle m'a dit que vous saviez parfaitement comment la mettre, puisque vous en portez une, par dessus votre corset.
Angélique devient rouge, très gênée, elle ne me regarde pas, me tourne le dos.
Mademoiselle Corsélia De Gaches sort en souriant, contente de cette perfidie.
— Méfiez-vous, la fermeture est ouverte, mais un fois fermée, vous ne pourrez plus l'ouvrir. C'est Claudia qui a les clefs. Soyez prêtent dans une heure. Mademoiselle Bertine viendra avec la robe.
Et elle sort.
Je n'ose pas lui demander pourquoi elle porte ce genre de ceinture.
Elle se tourne vers moi, en colère.
— Toi silence ! C'est de ta faute si on m'enferme le sexe dans cette ceinture. Claudia ne veut pas que tu puisse me prendre. Cette saleté m'empêche toute relation amoureuse. Tu vas subir le même sort que moi ! Avec ce genre de ceinture, tu ne pourra même plus te caresser.
Elle ouvre la boite, la ceinture est métallique, assez large avec une fermeture dans le dos. Sur le devant, pend une coque de métal ajouré, et bordée de cuir épais. Cette coque de métal est prolongée par une bande métallique terminée par une encoche.
Angélique regarde en détaille la ceinture de chasteté.
Je suis toujours suspendue à la barre de laçage, et j'aimerais qu'on en finisse, qu'elle me libère.
— Pas question que l'on soit au même niveau de contrainte. Je sais ce que je vais te faire subir de plus.
Et elle part en me laissant suspendue. Elle revient avec une boite plus petite, et passe derrière moi. Elle fixe la ceinture autour de ma taille, la coque pendant devant moi.
Alors, je sent sa main chaude sur mes fesses. Elle me caresse, c'est doux, érotique. Je la sent se coller contre mon dos, se frotter contre moi. Ses mains me caressent les seins ! C'est troublant, je n'arrive pas à m'habituer. J'ai des seins, et ils sont sensibles et ses mains les caressent et ... je suis bien.
je sent de nouveau ses mains sur mes fesses, glisser le long du corset, puis plus bas, et... dans le creux des fesses, entre mes fesses. Un doigt me pénètre, je suis surprise, mais un deuxième doigt s'enfonce en moi. Elle les retirent et ensuite. HOO c'est dur et lisse, et essaye de rentrer, c'est gros, ça rentre, me dilate l'anus, me pénètre lentement. Ça bouge... en moi, La coque de la ceinture est tirée entre mes jambes et oblige mon sexe à se plier en arrière. C'est très désagréable, la bande métallique est remontée derrière moi un déclic.
Angélique baisse la barre et me détache. Je me tient debout. Surprise de ne pas m'évanouir. C'est très dur à supporter, mais je tient.
Je suis debout. Ma verge est compressée, et un gros machin est enfoncé en moi.
— Rassure-toi. Dit Angélique.
— Il ne risque pas de tomber, ton godemichet est bien en place et maintenu par la ceinture. Mauvaise nouvelle pour toi, je n'ai pas les clefs. Et donc, impossible pour toi comme pour moi de te l'enlever. Tu vas devoir le garder et tu ne devras le dire à personne ! C'est notre secret.
— Mais alors, mais non, je ne veux pas. Pas un godemichet aussi gros, pas toute la journée.
Angélique me conduit vers la coiffeuse, ou je peux m'asseoir pour la première fois depuis trois mois. Ho, je me relève aussi tôt. Angélique se moque de moi.
— Et oui, le godemichet dépasse, et quand tu t'assois, il te pénètre plus profondément. J'espère que la robe que tu vas porter n'est pas trop étroite. Si c'est le cas, tout le monde verra un gros machin sortir de tes fesses. La honte absolue.
Je m'assieds avec précaution. Estelle me maquille rapidement. Un maquillage simple, discret. De même pour la coiffure. Les cheveux attachés dans un petit chignon serré. Ensuite, je porte une sortie-de-bain, juste fermée par un cordon à la taille.
— Quand Mademoiselle Bertine entrera, tu resteras le dos contre le mur. Je ne veux pas qu'elle voies le godemichet dépasser de tes jolies fesses.
Mademoiselle Bertine, arrive avec ces cartons, et Angélique lui propose de l'aider.
Je me colle contre le mur. Immobile, et très gênée de sentir cette chose me pénétrer. Je n'ose pas bouger. Je sens un regard intrigué de Mademoiselle Bertine.
Elle sort d'une grande boîte, un jupon, fait de plusieurs épaisseurs de tulle plissé, et terminé par des dentelles blanches. Angélique lui prend des mains et le fait passer par-dessus la tête, l'abaisse au niveau de ma taille et l'attache avec des cordons aux crochets du corset.
Le jupon est large et descend au niveau de mes genoux. Mais il y a un deuxième jupons, encore plus large, qui prend place au-dessus du premier. Angélique Aide Bertine pour mettre en place et attacher un troisième jupon. C'est vraiment très large. Ma taille parait encore plus minuscule par contraste avec ces jupons qui s'étalent autour de mes hanches. Je suis soulagée de porter une robe large, qui cachera parfaitement, ce qui me pénètre et me dilate péniblement l'anus.
Vient ensuite la robe. Elle est bien sûr, très large et mes jupons sont visibles sous la robe. Le bustier découvre mes épaules, un ruban large recouvre ma poitrine et le haut de mes bras, il est attaché et serré par un gros noeud décoratif dans le dos. Le décolleté est impressionnant. Le cou, mes épaules, et le haut de mes seins sont exposés. Le large ruban est tellement serré, que je ne peux plus lever les bras. C'est une robe blanche avec une multitude de petites fleurs imprimées et qui montre mes larges jupons blancs. Deux jambes en sorte. Mes talons aiguilles les allongent et les affinent encore plus.
Je ne peux quitter du regard le miroir dans lequel je vois une femme élégante, portant une robe large, gonflée par d'épais jupons, en équilibre sur la pointe des pieds. Le bustier tendu par les seins, un décolleté audacieux, une taille fine, très fine, visiblement corsetée, une jupe bouffante, qui s'étale largement sur des jupons. Elle semble sortie d'un magazine de mode des années cinquante.
Je n'avais jamais porté une robe aussi large, avec un décolleté presque impudique. J'ai un peu honte de montrer ma poitrine, mes seins relevés et présentés par le corset.
Je suis troublée par la beauté, le style de cette femme qui n'a pas hésité à porter une jupe aussi large qui met en valeur sa taille corsetée. Qui n'a pas hésité à montrer ses épaules et sa poitrine. Une femme très sexy ou une jolie poupée ? Je me retourne. Quelle sensation de sentir le mouvement de mes jupons. Ils dansent et tournent autour de moi. Je rougis, tellement cela me semble gracieux, tout le monde me regarde, subjugué. Je n'imaginais pas être aussi attirante. Cette robe me donne envie de danser, de sentir ces jupons me caresser les jambes, de me sentir légère malgré mon lourd corset, et cette robe si large, magique... Je me tourne encore, j'aime ce mouvement, mais je dois bien poser les pieds, mes talons me demandent de la concentration. Je suis sur la pointe de mes pieds, entourée de cette robe, bien droite, rigide et si mince au milieu de mes jupons, si serrée, la taille si étroite. Douloureuse, mais quand je me vois dans le miroir, si extraordinaire, si fascinante. J'adore mes talons très hauts, ma robe trop large et ce corset qui me pétrit, me magnifie et est beaucoup trop serré. Je marche un peu dans la pièce. La robe est mouvante, douce. Mais chaque pas, fait bouger le godemichet en moi. Angélique souris en me voyant marcher. Elle doit savoir ce que je subis. Elle me demande de faire un deuxième tour, juste pour me tourmenter.
Angélique regarde sa montre.
— Tu es délicieuse dans cette robe. Le style 1950 te va à merveille. Fait encore un tour, j'aime voir tes jupons bouger autour de toi, j'aime te voir perchée sur tes talons aiguilles.
Docile, je refais un tour de la pièce et une pirouette qui fait merveilleusement tourner ma robe.
— Il est temps de partir, je ne peux pas faire attendre Mademoiselle Claudia.
L'école de Mademoiselle I
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