Angélique s'arrête dans le hall d'entrée. Elle me place sous la lumière pour me regarder.
— Béatrice, tu es merveilleuse. J'adore ta coiffure, avec cette robe à jupons. Tu as un air de Maryline. J'aime te voir marcher si délicatement sur tes talons, et ta robe, si mouvante, elle semble danser autour de toi.
Elle m'enlace, se serre contre moi. Comme elle est belle, douce avec moi. Je me sens belle, et Angélique aussi, avec ses longs cheveux dorés, sa taille de guêpe. Je sais qu'elle porte aussi un solide corset, qu'elle a suivi un long entraînement. Elle est si élégante sur ses talons. Elle porte une robe longue, très étroite et aussi décolletée que la mienne. On forme un couple extrêmement féminin, élégant et amoureux.
On traverse le parc du domaine, et elle me conduit dans mes appartements.Enfin, de retour, cette journée a été éprouvante, heureusement, avec quelques moments très agréables.
— Demain, on a un rendez-vous dans le bureau de mademoiselle Claudia. Elle veut que tu portes la même tenue.
— Ho oui. Pourquoi pas...
— Viens ma chérie, ma poupée blonde. Mademoiselle Claudia, nous a fait un cadeau. Elle m'a donné les clefs des ceintures de chasteté. On va pouvoir enlever la coque qui bride le sexe et la sangle entre nos jambes.
— Ho Merveilleux, j'ai hâte de me libérer de ce godemichet.
— Oui ma douce, mais on devra garder la ceinture. Ce qui veut dire que l'on ne pourra pas enlever nos corsets. Seulement la sangle entre les jambes.
Angélique s'approche, très près de moi, ses lèvres toutes proches de ma bouche. Elle avance un peu, j'ouvre la bouche, je l'accueil, sa langue me caresse, m'explore, la mienne aussi, je me presse contre elle, plus profondément en elle, elle en moi. La passion nous emporte. Son corps se presse contre moi, nos seins s'épousent, se caressent, semblent vouloir fusionner, ils sont doux, sensibles, accueillants. On ne peut se séparer, on ne peut que s'embrasser tendrement, et juste après, avec fougue, passion. On est soudées, collées, fusionnées.
Je me sens faible, je tremble sur mes jambes, j'étouffe. La passion me fait oublier de respirer, oublier mon corset impitoyable, mon corset qui m'interdit des efforts ou des émotions fortes. Mon corset, qui m'emprisonne, me restreint, me limite, me broie et m'interdit tout excès, même amoureux.
Angélique m'aide à me tenir debout. Je suis complètement essoufflée.
— Je vais t'aider à te déshabiller.
Elle enlève mon bustier, ma robe et mes trois jupons. Je suis en corset et talons aiguilles. Elle se déshabille aussi, et je peux la voir pour la première fois en corset. Le même corset que moi, avec la même ceinture de chasteté, qui lui enferme le sexe. Avec sa clef, elle enlève la sangle entre les jambes et la coque qui recouvre son sexe. Je me sens émue de la voir nue, de voir son sexe, comme offert. Elle me libère aussi de ma sangle et de la coque. Je suis gênée de montrer mon sexe, si différent du sien. Cela me trouble, ce sexe masculin, et mon corps de femme avec des seins, une taille de guêpe, un visage de fille, et ce truc qui pend entre mes jambes. Et aussi, cet autre truc qui me pénètre péniblement depuis ce matin.
Elle fait sortir mon gode. Il sort, lentement. C'est tendu, je suis très dilatée. Il sort, enfin sorti. Quel soulagement. Je sens mon anus se refermer, mais pas complètement. Ce gode est gros, vraiment trop gros.
Angélique m'invite à m'asseoir sur le lit, à m'étendre. Elle m'enlève mes chaussures et mes bas. De même pour elle.
Nous sommes étendues l'une contre l'autre. Elle me prend dans ses bras, je m'approche d'elle. Mes lèvres touchent délicatement les siennes. On s'effleure, se découvre par des baisers légers, tendres. J'aime sa délicatesse, ses caresses douces, presque timides. Et ma poitrine, mes seins contre ses seins. Sensation surprenante, étrange et douce. Je n'avais pas imaginé réagir aussi fort à des caresses sur mes seins.
Je ne sais pas comment, mais Angélique est sur le dos, je suis toujours collée à elle, sur elle. Je l'embrasse, mes cheveux tombent autour de nos visages et nous caresse, nous isole dans un monde de blonde. Je veux me cambrer, pour approcher ma verge, mais mon corset me bloque. Alors, lentement, je me déplace, mon sexe touche délicatement le sien, Angélique m'attend, m'accueille, m'invite en caressant ma poitrine. Je m'avance encore un peu, je reste un instant au bord, contre les lèvres chaudes, j'entre, juste un peu, en hésitant. Elle m'embrasse, se serre contre moi plus fort et j'entre un peu plus, Angélique me caresse les fesses, me pousse en elle. Je la pénètre loin, profondément, dans une douceur presque brûlante, je me tends encore plus, je recule me retire, pour aussitôt m'enfoncer en elle plus fort. Ces soupirs m'excitent , je bande encore plus, mes mouvements plus rapides, plus forts en elle, un cri, son cri et le mien, je me lâche au moment où elle me clame sa jouissance, en même temps que la mienne. Ensemble au même moment, on a atteint le plaisir, fort, puissant, on est submergé en même temps. Un instant suspendu, intense. Un plaisir partagé.
Un relâchement après cet ouragan. Un moment immobile, calme. Reprendre mon souffle... Je me retire, je m'arrête au bord de son sexe quelques instants, un contact que je ne veux pas rompre.
Je me couche sur le dos, à côté d'Angélique, dans nos bras mêlés. Son sourire me fait fondre, je l'embrasse, elle m'embrasse. On se regarde, avec un désir toujours aussi fort. Comme elle est belle. Son regard si présent, si intense. Je suis amoureuse...
— Je suis amoureuse de toi, Angélique. Cela fait un moment que je suis attirée par toi.
— Moi aussi ma chérie. C'était difficile en étant ta surveillante, et puis tu t'es transformée, je t'ai soumise aussi à un régime plus sévère, au-delà de ce que demandait Mademoiselle Claudia. Rappelle-toi, l'entraînement que je t'ai fait subir en serrant ton corset bien plus fort.
— Oui, c'était difficile à supporter, mais tu m'as donné une silhouette époustouflante. Et ce soir, j'ai bien vu que tu portais un corset aussi sévère que le mien.
— J'ai subi le même entraînement.
— Je suis heureuse de notre rencontre. Tu me rassures aussi, parce que mon sexe est devenu étrange. J'ai une verge et des seins. Je suis devenue plus femme que homme. Pourtant, il me reste des souvenir, des désirs masculin. Je te sens attirée par moi, et c'est un plaisir, une surprise aussi.
— Tu es parfaite. Tu m'a fait l'amour, comme un homme avec des délicatesses de femme, et tu es si belle, si féminine, je sens aussi une fragilité, un manque d'assurance.
— Merci Angélique, tu me rassures. J'avais la crainte de ne, plus jamais, être aimée parce que je ne suis pas un homme, et pas complètement une femme, tout en étant très féminine.
Angélique m'embrasse tendrement. Je réponds à son baiser avec tant de plaisir. Je suis heureuse...
Angélique se redresse dans le lit avec difficulté. On porte toujours nos corsets qui bloquent la flexion de la taille.
— J'aimerais faire avec toi, quelque chose de spécial. Quelque chose qui nous mettrait sur un pied d'égalité.
Elle m'intrigue.
— J'espère que tu accepteras, j'en suis certaine... Par amour pour moi.
— Je ne comprends pas ce que tu veux.
Je la sens hésitante. Il lui faut un peu de temps pour me répondre.
— Dans cette école, on doit toutes se comporter comme des femmes. Quel que soit le sexe d'origine, tu as été rééduquée en femme. Et donc tu dois être avec moi, sur un pied d'égalité.
— Oui, je l'ai compris...
— Nous nous sommes aimées tendrement avec passion, tu m'a fait jouir en me pénétrant. C'est maintenant à moi de te faire jouir en te pénétrant.
Son discours me parait simple, et pourtant, je ne comprends pas ce qu'elle veut.
— Laisse-toi faire. Tu vas te mettre à quatre pattes dans le lit. Les fesses bien relevées et la tête dans le coussin.
— Voilà comme ça. Ne bouge pas, attends un peu.
Et j'attends un peu, très peu de temps.
Je sens ses mains sur ma taille si fine, sur mes hanches et ensuite sur mes seins qui pendent, qui sont si sensible. C'est doux, très excitant.
— Ne bouge pas ma chérie.
Elle prend ma verge dans une main, l'autre caresse mes seins, puis ma taille corsetée, et mes fesses. Mon sexe se tend, devient dur dans sa main. Ses deux mains s'occupent de mes fesses, un doigt me caresse le bord de l'anus, et une chose dure et lisse glisse en moi, me pénètre et fait des mouvements de va et viens. C'est gros, cela me masse l'anus, me brûle, me dilate et s'enfonce en moi profondément. Ça me remplit le ventre, m'excite encore plus. Angélique me serre la verge dans sa main, elle me masturbe en m'enculant. C'est trop, je me lâche, j'éjacule, je m'écroule dans le lit. Angélique est couchée sur moi, le gode encore enfoncé en moi. Elle bouge et le gode bouge aussi.
— J'adore te pénétrer, j'ai choisi un gode assez lisse, mais j'en ai d'autre plus rugueux, plus fort.
Ho, j'ai les fesses en feux et elle reste en moi. Je suis pénétrée par une femme, inversion des rôles, mais je sens ce gode bouger encore. Elle ne se retire pas, reste couchée sur moi, elle m'étouffe et continue de me pénétrer. Un mouvement d'Angélique fait entrer le gode encore plus loin. Enfin, elle se retire, se relève. Son corps ne pèse plus sur le mien, je peux respirer et le gode sort doucement de moi.
Je me sens comme libérée. L'impression d'un creux qui était rempli par le gode et maintenant, comme un manque. Le gode m'avait comblée, dans le sens remplie pour me faire jouir et maintenant vidée.
Angélique m'embrasse dans le cou. Je me retourne et on s'embrasse... Profondément, lentement. Reprendre son souffle si limité, être là, l'une contre l'autre, sans un geste, heureuses, ensemble.
— Tu vois ma chérie, que je peux te faire jouir en te pénétrant. Tu as merveilleusement réagi à cette première expérience. J'étais certaine que tu aimerais beaucoup te faire pénétrer comme moi.
Je suis troublée par cette expérience. Je la regarde, elle est si belle.
— Tu voudras refaire l'amour des deux cotés ?
La demande me gêne un peu. Me faire... Non, on s'est aimée avec douceur et passion. Alors...
— Oui ma chérie, même si pour moi, c'est... Surprenant. Notre situation est bizarre, alors notre relation l'est sans doute aussi. Mais je t'aime, je veux te donner du plaisir, et tu m'en as donné aussi. On est bien ensemble. Un couple très sexy et très féminin.
Notre accord est scellé par un baiser plein d'amour et de passion.
L'école de Mademoiselle I
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