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L'école de Mademoiselle


IX - Troisième corset


Il reste quatre jours avant mon examen par Mademoiselle De Caylus.


Angélique avait lacé mon corset à seulement quarante-neuf centimètres. Je me plains encore, que je suis vraiment trop serré. Sa réponse est ferme menaçante.

Mon petit chéri, rappelle toi des photos ou on te voit jouer avec un gode dans les fesses. J'ai une vidéo où tu es corseté comme une fille et un gros godemichet planté dans tes fesses. La scène où tu le retires, montre à quel point il est gros et long. Alors si tu ne veux pas que je diffuse partout que tu adores te faire enculer, je te conseille de dire à mademoiselle De Caylus et Claudia, que tu adores les corsets, surtout quand ils sont très serrés.

Et elle me montre un extrait de la vidéo, qui ne laisse aucun doute.

Oui mademoiselle, je dirai que j'aime les corsets serrés.

Les corsets extrêmement serrés ! J'insiste.


Mademoiselle Claudia entre dans la chambre. Elle me regarde étonnée, et se tourne vers Angélique.

Ho cette silhouette, merveilleuse. Vous avez fait un travail remarquable.

Merci Mademoiselle, mais c'est lui qui a insisté pour être serré à ce point. Il adore les corsets, une vraie passion pour les tailles de guêpe.


Claudia se tourne vers moi.

Tu aimes tant que cela les corsets, je suis vraiment étonnée de cette soudaine passion. C'est bien toi qui a demandé à Angélique de te serrer ainsi ?

Oui Mademoiselle, c'est moi qui ai insisté pour être très serré.

Parfait, alors cette après-midi, nous avons un rendez-vous important. Vu les progrès de notre élève, cela devrait bien se passer.


Claudia veut que je sois plus élégante, plus féminine, pour passer un examen important pour la suite de ma formation. Elle m'entraîne chez la couturière qui avait pris mes mesures.


Tout est prêt Mademoiselle Claudia. J'ai dû embaucher deux couturières supplémentaires pour terminer.

Merci Mademoiselle Bertine.

Mademoiselle Corsélia et son assistante corsetière Coralie étaient au côté de Bertine.

Nous pouvons commencer les essayages.

Claudia se tourne vers moi, et entreprend de me déshabiller. Elle doit me détacher les mains, pour enlever mon chemisier.

Faut-il enlever la gaine culotte ?

Oui . Dit Corsélia.

J'ai fait une nouvelle gaine sur mesure, avec les rembourrages des hanches, des fesses et de la poitrine plus souple et mieux adaptés à sa silhouette.

Elle tient compte du corset qu'elle va porter ?

Ho oui, bien sûr. Il suffira de bien le serrer.

Une nouvelle gaine culotte et un nouveau corset...

Pas le temps de poser des questions, Claudia me pousse vers un mur ou est fixé une barre horizontale, équipée de lanières. La barre peut s'abaisser. Je dois m'y suspendre et Claudia attache les lanières à mes poignets. Un moteur fait monter cette barre jusqu'à ce que mes pieds ne touchent plus le sol.


Bertine dit:

J'ai préparé une tenue spéciale pour son examen. Tout est en double, de sorte qu'elle puisse se changer, mais en portant une robe identique.

Et s'adressant à Claudia.

Je t'ai préparé une liste qui décrit ce qu'elle doit porter et dans quel ordre. Ce sera plus facile pour l'habiller. Dernière recommandation. Contrôle qu'elle a bien été à la toilette avant de l'habiller. Si elle doit se soulager, il te faudra un quart d'heure pour la déshabiller et probablement plus d'une demi-heure pour l'habiller de nouveau.

Merci de me prévenir. J'en tiendrais compte.

Mademoiselle Corsélia et Coralie préparent les sous-vêtements. J'aimerais qu'elles se dépêchent, je suis toujours attaché à la barre de laçage.

Coralie sort d'une boite la première pièce. Une paire de collants couleur chair.

Attention Coralie. En fait, ce sont des collants de contention, et ils sont très serrés.

Oui Mademoiselle Corsélia De Gaches, je vais faire très attention de bien les tirer sur la jambe.

En effet, Coralie m'enfile ces collants avec difficulté, et ça me serre les jambes.

Ensuite, elle m'enfile la nouvelle gaine culotte qui est aussi très serrée, surtout quand elle tire sur la fermeture éclair dans le dos.

Les seins sont mieux galbés, plus réalistes.

Corsélia répond.

Oui, la première gaine est une prête a porter de moins bonnes qualités. Cette nouvelle gaine culotte est faite sur mesure, et Mademoiselle Blanche De Caylus a insisté pour que la poitrine soit très belle et d'un bon volume.

Je suis jalouse. Dit Claudia.

Coralie m'enfile un deuxième collant couleur chair, mais plus fin.

C'est pour lisser la transition entre la gaine culotte et le bas des jambes.

Corsélia prend une boite assez longue. Dessus la gravure d'une dame en corset, très cambrée, la taille étroite. Et dessus un nom en belles lettres sinueuses "Inès Gaches-Sarraute." Corsélia nous dit :

J'ai repris une partie du nom de cette corsetière célèbre en 1900 pour sa promotion du corset en S. Elle était médecin et corsetière. Ce qui lui a permis de concevoir un nouveau corset, beaucoup plus efficace pour réduire la taille.

Et elle ouvre la boite. En sort comme un fagot de bois rigide, qui une fois déployé, nous montre un corset assez long. Ce qui me frappe, c'est le nombre de baleines. Elles sont si nombreuses, qu'elles se touchent au niveau de la taille.

Corsélia donne le corset à Coralie, pour qu'elle le délace, et ouvre le dos au maximum.

C'est Corsélia qui m'agrafe le corset et le positionne correctement.

Il est très raide, du moins, le busc devant est parfaitement rigide, droit, totalement inflexible. Ce busc me force à me cambrer fortement.

Coralie maintient le corset à bonne hauteur, pendant que Corsélia commence à tendre les lacets. Le corset est vraiment long et raide, il me soulève la poitrine et descend jusqu'à mi-cuisse. Il est bien plus long que le précédent. Je me doute que vu sa longueur et la raideur du busc, il me sera impossible de me pencher, de m'asseoir.


Mademoiselle Corsélia continue de tendre les lacets. Elle prend son temps et serre méthodiquement. Le corset m'oblige à me cambrer au fur et à mesure du serrage. Pour l'instant, ce n'est pas désagréable, je me sens soutenu, bien pris par le corset. Le sentiment qu'il me donne une bonne posture. Mais Mademoiselle Corsélia continue de me serrer de plus en plus. Elle me serre du haut vers la taille, ensuite du bas en remontant vers la taille qu'elle serre alors plus fort, me réduisant à chaque fois un peu plus le ventre.

Cela commence à me comprimer très fort la poitrine et limite déjà ma respiration. Ma taille s'étrangle encore plus. Le corset qui descend jusqu'à mi-cuisse, me bloque les hanches, me serre les cuisses ensemble, de plus en plus fort.

Je sors de la zone de confort. La sensation d'étouffement augmente, je me sens si rigide, statufier et ma taille comme sciée, étranglée. Le ventre dur, rigide, plaqué durement contre le busc en acier. Mademoiselle Corsélia n'a plus de force pour continuer de me compresser dans ce long corset. Elle fait une pause.

Mesdemoiselles Coralie, et vous aussi Angélique, j'ai besoin de votre aide pour continuer de serrer ce corset. Je fais une pause de dix minutes, ensuite, on reprend le laçage.

Durant cette pose, j'essaye de contrôler ma respiration. Moins profonde, plus rapide, mais avec le ventre bloqué, si durement compressé, je ne peux respirer que par le haut.

Mademoiselle Corsélia mesure mon tour de taille, quarante-huit centimètres. J'ai perdu un centimètre depuis ce matin. Je comprends qu'il me semble plus serré que le précédent corset à quarante-neuf centimètres. Un centimètre, c'est peu, mais quand ont est déjà serré aussi fort, ce centimètre supplémentaire est difficile à supporter.

Le laçage reprend, mais elles sont trois à tirer sur les lacets.

Mademoiselle... arrêtez... s'il vous plaît... J'étouffe...

Mes hanches deviennent comme de la pierre, je ne pourrais plus bouger mes cuisses. Ensuite, c'est ma taille qui subit les asseaux de ces trois demoiselles, puis la poitrine,

Ho non... J'étouffe...

Mais elles ne m'écoutent pas, elles entreprennent de me serrer encore plus. Maintenant, c'est devenu pénible. Je dois faire un effort pour respirer un peu. Et elle continue de me serrer encore et encore.

Je veux protester

N...non... en... p... peux...p... plus....

Je n'arrive plus à parler, j'étouffe, je me sens mal. Mais cela ne les arrête pas, mon ventre se durcit encore, la pression est maintenant douloureuse. Et elles continuent de me serrer. Je suis comme pétri, malaxé par une main de géant. Elles me broient, me pétrissent comme si j'étais fait de terre à modeler. Elles sculptent mon corps, ma taille, sans tenir compte de mes plaintes. En fait de plainte, je suis incapable de parler sans m'étouffer. Je dois lutter pour respirer si peu, ne pas m'évanouir. Si elle pouvait s'arrêter. Je n'en peut plus. Même plus capable de protester.

Mademoiselle Claudia intervient.

Mesdemoiselles, je suis inquiète, il semble très faible. N'avez-vous pas trop serré ce corset ?

Mademoiselle Corsélia fait interrompre le laçage.

Je comprends votre inquiétude, mais vous avez raison, je voudrais que l'on descende en dessous des quarante-huit centimètres. Je vais contrôler son tour de taille. L'objectif est probablement atteint.

Je voudrais remercier Mademoiselle Claudia, mais je ne peux plus parler, juste respirer comme je peux.

Mademoiselle Corsélia mesure mon nouveau tour de taille. Elle semble surprise et annonce :

Ho, merveilleux, notre candidat ne fait plus que quarante-sept centimètres. Et il, elle ne s'est pas évanouie. La conception de ces corsets est vraiment étonnante.

La conception, mais surtout leur ardeur à me serrer au-delà du raisonnable. J' n'en peux plus. Je veux seulement que l'on me détache, m'étendre sur mon lit pour récupérer un peu. J'aimerais que l'on desserre mon corset, mais je ne me fais pas d'illusion. Surtout quand Angélique s'approche de moi, et me caresse ma taille martyrisée, étranglée par le corset.

Comme tu es belle avec ce merveilleux corset.

À cet instant, je sais que je porterais un corset très très longtemps et très très serré.

Claudia veut mesurer aussi mon tour de taille avant de me libérer de la barre de laçage. Étonnée, elle annonce fièrement

Mesdemoiselles, c'est un succès, en effet, elle ne fait plus que quarante-sept centimètres de tour de taille.


La barre descend, je touche le sol de nouveaux, perché sur mes talons. Debout, j'ai l'impression que le corset, c'est serré encore plus. Coralie me détache les poignets. Je tente de faire quelques pas, mais je chancelle, je me sens très faible, bloqué dans ce corset. Impossible de me courber, de me tourner. Je suis comme une statue, pétrifiée dans une posture bien droite extrêmement rigide. Il faut me soutenir, je risque de tomber.

Corsélia me dit doucement.

C'est bien ma belle, tu dois te calmer, respirer plus rapidement et uniquement par le haut. Ne fais pas d'effort, tu pourrais t'évanouir. Je suis auprès de toi, et je te soutiens. Au début, le corset est pénible à supporter, mais après quelques jours, tu t'y habitueras. N'aie crainte, juste un peu de patience. Le temps de passer ce moment difficile, après, tu apprécieras de nouveau, d'être bien serré. J'en suis certaine.

Je ne la crois pas. Si au début, ce n'était pas désagréable, maintenant, je suis tellement serré, je peux à peine bouger, à peine respirer. Je ne peux plus rien faire, juste rester debout, immobile. Je voudrais m'asseoir. Claudia se rend compte que j'ai besoin de me poser, il y a une chaise, mais la gaine culotte et le corset qui descend très bas m'empêche de me plier, de me baisser. La chaise est trop basse, je n'y arriverais pas. Alors Mademoiselle Corsélia apporte une chaise spéciale, très haute. Je peux m'y appuyer, en restant bien droit et cambré, en ne me pliant pas. Corsélia m'explique comment respirer quand ont est prise dans un corset.

J'essaye de me détendre, de respirer calmement à petits coups rapides. Mon ventre commence à être douloureux. Je dois réussir à me laisser aller. Coralie me dit de ne pas lutter contre le corset. Facile à dire. Avec mon ventre complètement bloqué, ma poitrine comprimée et cette sensation d'étouffement permanent.

Apprends à respirer par le haut, en soulevant les épaules. Avoir une taille de quarante-sept centimètres, cela se mérite. Ça vaut bien un petit malaise de temps en temps.

Mais ce n'est pas très efficace, et c'est vite fatigant. Je lutte pour me détendre, pour accepter les contraintes du corset. Ma silhouette doit sûrement être transformée. J'aimerais me voir. Voir le résultat de toute cette épreuve, savoir si cela en vaut la peine.

Après une heure de repos, Angélique me conduit vers la coiffeuse, mais j'ai encore des difficultés pour me baisser. Le fauteuil est trop bas et le corset me bride trop. Je ne peux pas m'y asseoir. Alors pour que je sois à bonne hauteur pour le travail d'Angélique, on m'aide à me mettre à genoux devant la coiffeuse.

Angélique me maquille et me coiffe comme une fille.

Bertine me prend en main pour la robe. Chemisier tendu par ma poitrine, jupe étroite découvrant mes genoux, et large ceinture, qui met en valeur ma taille si durement corsetée.

Mademoiselle Claudia, nous invite à la suivre dans son bureau.



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