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L'école de Mademoiselle II


XIV - Nos transformations


Cela fait un moment que Mademoiselle Blanche de Caylus, présente son projet d'école, la fameuse E.S.D.I. (École Supérieur des Déesses et Impératrices)

Elle veut former de jeunes gents, leur révéler la part de féminité en eux et la force qu'elles peuvent en tirer.

Une formation à l'élégance, mais aussi à une féminité exacerbée. C'est un instrument de pouvoir par la séduction, qu'elle devront apprendre à maîtriser.

La classe devra choisir une ou deux femmes de pouvoir. Elles seront impressionnantes et fascinantes, et devront être un exemple pour les autres élèves, qui serons sous leurs dominations, qui leur tiendront tête ? Qui les détrônera et prendra leur place ? Qui sera capable de changer de statut, de passer de l'état "Déesse" à l'état de "Déesse Impératrice" et ainsi, devenir Leader de la classe.


Enfin, Mademoiselle Claudia prend la parole. Je sais seulement qu'elle nous appellera. Pour le moment, elle présente sa section "Mode Style et Maintien."

trêve de discours, un exemple pratique sera plus parlant.

Claudia nous fait un signe. Elle nous invite à la rejoindre sur la scène. Je m'avance avec Angélique et nous traversons la salle. Je marche lentement, comme mon amie. On doit ressembler à deux jeunes garçons très élégants, étranges avec nos chapeaux hauts de forme. On monte sur la scène.

Claudia nous place au milieu de la scène, face au public. Je ne suis vraiment pas à l'aise, je déteste me montrer devant tout ces spectateurs, ces regards qui me semblent avides, qui nous désirent.

Mademoiselle Claudia passe derrière nous et nous enlève nos chapeaux. Mes cheveux longs se répandent autour de mon visage. Mon aspect doit être subitement moins viril.

retirez vos vestes !

Mais non ! Je regarde Angélique et Claudia, je ne veux pas, tout le monde verra à quel point je suis corsetée, à quel point ma taille est minuscule, anormalement étroite. Angélique retire sa veste. Elle m'encourage à le faire aussi.

Alors, je retire aussi ma veste, dévoilant ma taille corsetée, étranglée. J'entends des commentaires surpris au sujet de notre silhouette si particulière, si spectaculaire.

Mademoiselle Claudia, nous donne une nouvelle veste. Mais elle est si courte. Elle ne couvre que ma poitrine, découvrant complètement mon corset.

Mais maintenant, elle exige que l'on enlève notre pantalon. Mesdemoiselles Bertine et Daphnés viennent nous aider. Elles commencent par nous déchausser, ce qui permet au public de voir la hauteur invraisemblable de nos chaussures. Le pantalon est enlevé, et remplacé aussi tôt par une jupe longue, qui s'arrête aux chevilles. Elle est très étroite et me force à me tenir les jambes collées l'une contre l'autre.


Je regarde Angélique, elle porte une jupe étroite, noire comme la mienne, mais vraiment très courte, presque indécente. Sa minijupe met ses longues jambes en valeur. Elle est debout, sur la pointe des pieds, ce qui allonge encore ses jambes si fines, deux pointes de compas, qui se rejoignent juste sous sa mini-jupe, comme une invitation, un point de convergence, troublant... Tellement attirant.

Nouvelle chaussure, les talons sont aussi hauts, douze centimètres, mais c'est des talons aiguilles, moins stables que nos anciens talons plus larges.


Quand je regarde Angélique, elle porte encore un smoking, mais sa taille corsetée, ses cheveux long, la jupe étroite si courte, et les talons aiguilles qui allongent encore ses jambes. Autant d'éléments qui la rendent plus féminine, troublante et attirante, très sexy.


Je sais que je lui ressemble, que je montre ma propre féminité, que je dois avoir une belle allure, une silhouette exceptionnelle.

Mademoiselle Claudia, nous demande de marcher de long en large sur la scène. Elle veut montrer comment on peut marcher avec élégances en très hauts talons, jupe très étroite et taille de guêpe. Je peux à peine bouger, alors qu'Angélique défile avec élégance. Sa démarche légère donne l'impression qu'elle ne touche pas le sol, comme en lévitation. Même la pointe de ses pieds effleurent à peine la scène. Elles est fascinantes, ses jambes dansent dans l'espace.

Mademoiselle Claudia, nous demande de la rejoindre. Angélique s'approche de Claudia, et se place un peu en arrière. Je la rejoins à pas minuscules, entravés par ma jupe. On fait face au public.

Mademoiselle Claudia continue la présentation de sa section. Elle aborde le sujet des uniformes.


J'ai le plaisir de pouvoir vous montrer le genre d'uniforme que porteront toutes les élèves. Les "leaders" pourront changer suivant leur désir, porter des couleurs vives ou sombres, noirs. Mais d'une élégance très recherchée. Rien d'approximatif, toujours d'un grand raffinement.

Pour les autres élèves, port d'un uniforme précis. Il est prévu quatre changements d'uniforme dans l'année scolaire. Un par saison. Seul les couleurs claires, pastel sont autorisées. Chaque version sera très féminine, très décorée... Le maquillage et la coiffure font partie de l'uniforme. Contrairement aux leaders, les élèves devront ainsi être parfaitement identiques. Jusqu'au bout des ongles...

Bien sûr, certaines obligations devront être respectées par toutes, Élève Déesse ou Leader. Port du corset obligatoire, chaussures à talons, robe, les pantalons sont interdits. Coiffure parfaite, maquillage complet. Et un comportement correct mettant en valeur leurs féminités.

Mademoiselle Claudia appelle toute son équipe, pour les présenter, mais aussi pour nous transformer en direct, face à la salle.


Elles commencent par Angélique, pour la coiffer et la maquiller. Elle devient une femme élégante, sophistiquée et dégage une forte personnalité, une impression d'autorité. Elle attire tous les regards. je suis fascinée par son allure, son élégance dans cette robe-smoking, qui met en valeur ses longues jambes, son visage au regard hypnotique, surmonté d'un chignon strict et sophistiqué. Elle est le centre du monde.


Mademoiselle Claudia reprend la parole après un long moment de fascination.

Mesdames... Voilà un exemple d'une tenue original, sexy, mais élégante, raffinée, mettant en valeur son autorité naturelle"

Angélique reste sur le devant de la scène, droite, impériale et si fascinante. Moi, je suis conduite sur le côté, et installée dans un fauteuil de coiffeur face au public. Pendant que Mademoiselle Claudia continue son discours. Elle présente sa section "Mode Style et Maintien".


Mesdemoiselles Bertine, Estelle, Lucie et Daphnés m'entourent, et commencent de suite leur travail. Tout semble parfaitement préparés. Elles m'enlèvent ma veste de smoking, et dégagent mes épaules. Estelle commence par le maquillage, pendant que Lucie prépare une énorme perruque blonde. Je suis coiffée aussitôt qu'Estelle a terminé mon maquillage. La perruque est très large, aussi large que mes épaules. Il y a une grosse franche épaisse qui me recouvre le front. Les cheveux me caressent les joues, m'encadrent la bouche et reposent sur mes épaules nues. Je suis enfouie dans un univers de boucles blondes, de cheveux épais, soyeux et parfumés.

Estelle fait quelques retouches de maquillage. Je suis mise debout, perchée sur mes talons. On m'enlève ma chemise de smoking, ma longue jupe étroite. Mes chaussures sont changées, talons encore plus hauts mais petites plates-formes sous la pointe des pieds. Des chaussures roses, avec des talons aiguilles très fins, dorés. Je dois enjamber un large un jupon blanc, posé devant moi. Il est relevé, et attaché à ma taille. Comme il est épais, le bas fait des volutes, qui se recouvrent. Il est large, mais sans doute pas assez. Bertine apporte un deuxième jupon, encore plus large. Il faut le passer avec précaution par-dessus ma tête maquillée et coiffée. Ho non ! Un troisième jupon. En place, il s'étale à l'horizontale. Presque plat au-dessus, et formant comme une demi-sphère de Tulle et de dentelles qui descendent jusqu'aux genoux.

Bertine apporte la robe. Soie rose intense, qui s'étale par-dessus les jupons. Le bustier est lacé dans le dos, plaqué contre mon corset dont on devine les baleines au travers du tissu. Le bustier met parfaitement en valeur la finesse extrême de ma taille. Mes épaules sont nues, la robe est profondément décolletée. Le haut de ma poitrine découvert. Mes épaules et le haut de mes bras sont pris dans un large ruban, fermé par un énorme noeud papillon. Ce ruban souligne mes épaules, mais enferme le haut de mes bras, qui sont plaqué contre mon buste.


Le contraste entre ma taille si douloureusement étranglée et ma robe à jupons est spectaculaire.

Je suis une suite de courbes, de volumes, une énorme coiffure sur un cou mince, le visage presque enfermé dans cette débauche de cheveux.

Gants très longs, de soie rose. Collier de perles sur trois rangs, et serrés au cou. Bracelets rigides, larges aux poignets qu'ils serrent un peu. Longues boucles d'oreilles qui se perdent dans les boucles de ma coiffure.

Les épaules étroites, serrées et plus bas, une taille douloureusement minuscule, anormalement étranglée au-dessus de mes hanches qui s'épanouissent. Partant de ma taille corsetée, la robe s'étale largement, sur mes jupons bouffants. Des jupons largement visibles de dentelles délicates. Tous ces volumes perchés sur deux jambes fines, prolongées par des talons d'or, tellement hauts et minces.


Mademoiselle Claudia m'appelle, ainsi qu'angélique. Elle nous fait défiler sur la scène. Je me sens... Transformée. Je n'aurais jamais choisi de porter ce genre de robe. C'est trop... Trop poupée rose, trop gravure de magazines. Je me sens "Bimbo" précieuse, excessive, sans doute ridicule. Je suis noyée dans tous ces jupons, ces boucles de cheveux, ces bijoux, enfermée durement dans un horrible corset. Un corset qui me fait une taille délicieusement fine, qui me serre atrocement. Pourtant, bizarrement, j'adore. C'est comme une étreinte forte, aimante, très ferme, amoureuse...


Angélique représente l'élégance d'une femme sûre d'elle, libre.

Je suis sont inverse féminin, toute en courbes, trop délicates, précieuses et aux formes exacerbées, presque caricatural.

Angélique est grande, impressionnante, fascinante. Je suis une jolie poupée, précieuse. Trop décorée, trop apprêtée, tout est excessif en moi, à commencer par ce corset qui me donne une silhouette improbable, anormale. Une silhouette que j'adore. Et pourtant, je n'ose pas avouer à quel point j'aime être fermement corsetée.


Angélique et Béatrice... l'Impératrice des Déesses et la Poupée Déesse.



   L'école de Mademoiselle II Ch. XV

   L'école de Mademoiselle II Ch. XIII










L'école de Mademoiselle II

-INDEX-

I

Presque libre

II

La recherche

III

Seul

IV

Propositions

V

Madame Yolande

VI

Vintage

VII

Mademoiselle Florence

VIII

L'accueil

IX

Première soirée

X

Dernière soirée

XI

Nouveau projet

XII

En smoking

XIII

En ville

XIV

Nos transformations

XV

La rentrée des classes

XVI

Premier jour

XVII

En talons et corset

XVIII

Plus fort

XIX

La compétition

XX

Examen

XXI

Élection et Jupons

XXII

La provocation

XXIII

Le défi

XXIV

Lilou

 

 

 

L'école de Mademoiselle I

 

L'école de Mademoiselle II



© Fred Pody 2024


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